Susie Morgenstern
La première fois que j’ai eu seize ans
Susie, jeune adolescente juive new-yorkaise, parle. De ses états d’âme… « La première fois que j’ai eu seize ans, j’étais moche et je n’arrêtais pas de le dire au miroir de ma mère. Je jouais de la contrebasse, sans doute ressemblé-je à cet instrument. » Ainsi commence cette confession au ton doux-amer. Luttes au lycée, amours réussis ou contrits, fugue, entrée dans le jazz band de l’école, déboires et aventures. Scénario a priori classique pour un récit qui ne l’est pas. L’auteur a pris le parti de parler des états d’âme de son héroïne, chapitre par chapitre, explorant à chaque fois une nouvelle facette de cette jeune adolescente. Difficile pour le lecteur de ne pas retrouver des bribes de-ci et de-là de sa propre adolescence dans ce roman qui traite toutes les difficultés comme les bonheurs d’une période réputée compliquée. Un livre original pour découvrir la vie d’une jeune new-yorkaise des années soixante, pendant féminin et plus sage des célèbres Basketball Diaries de Jim Carroll. –Florent Mazzoleni —