Robert Barcia
La véritable histoire de Lutte ouvrière
On dit que le parti a volontiers le goût du secret, le culte de la clandestinité, une dérive idéologique sectaire, une opacité financière qui intrigue. Des rumeurs circulent sans cesse à ce sujet. LO à la solde d’un conglomérat pharmaceutique, LO parti révolutionnaire financé par le capitalisme ? Robert Barcia, une des figures les plus éminentes du parti, a accepté de répondre aux questions de Christophe Bourseiller sur son parti, et il le fait avec franchise et clarté. Il raconte par le menu l’historique de LO depuis sa création pendant la Résistance et les mutations avec les innombrables scissions d’après-guerre entre cellules trotskistes. Pour tout connaître de la cartographie de l’extrême gauche, savoir différencier la LCR, l’OCI ou l’UC, pour être incollable sur la IVe internationale, nous ne pouvons que conseiller ce livre. Également pour tous ceux qui veulent comprendre les fondements idéologiques de LO, parti attaché à une base prolétarienne et ne cachant pas sa visée révolutionnaire.
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Fier d’être français
Il faut bien que quelqu’un monte sur le ring et dise: « Je suis fier d’être français. » Qu’il réponde à ceux qui condamnent la France pour ce qu’elle fut, ce qu’elle est, ce qu’elle sera: une criminelle devenue vieillerie décadente. Or nos princes, qui devraient la défendre, au lieu de pratiquer la boxe à la française, s’inspirent des lutteurs de sumo! Comment ne pas chanceler dans ces conditions? Et les procureurs de frapper fort. Ils exigent que la France reconnaisse qu’elle les opprime, qu’elle les torture, qu’elle les massacre. Seule coupable! Pas de héros dans ce pays! Renversons les statues, déchirons les légendes. Célébrons Trafalgar et Waterloo, et renions Austerlitz! Ils veulent que la France s’agenouille, baisse la tête, avoue, fasse repentance, reconnaisse ses crimes et, tondue, en robe de bure, se laisse couvrir d’insultes, de crachats, heureuse qu’on ne la « nique » qu’en chanson et qu’on ne la brûle que symboliquement chaque nuit! Il est temps de redresser la tête, de hausser la voix, de monter sur le ring… et de boxer à la française!
Mitterrand et les 40 voleurs
7 avril 1994 : François de Grossouvre est retrouvé mort, suicidé dans son bureau à l’Élysée. Nouvelle affaire d’État. Conseiller et vieux compagnon du président de la République dont il est depuis trente-cinq ans l’éminence grise, Grossouvre connaît les moindres secrets de François Mitterrand. Depuis 1982 et mes premières grandes enquêtes sur la corruption socialiste, je le rencontre régulièrement, à l’abri des regards. Durant toutes ces années, il devient un ami et me livre d’inquiétantes confidences sur les coulisses de l’État PS, les réseaux de l’affairisme politique et les « 40 voleurs… » que le président de la République tolère autour de lui, encourage parfois, protège toujours.
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Le Corbeau avait, l’an dernier, révélé aux Français en avant-première les secrets de Nicolas Sarkozy. La Disparition lève aujourd’hui le voile sur le mystère qui entoure Ségolène Royal. deux chefs-d’oeuvre d’impertinence et de drôlerie, servis par un style irrésistible, et qui ont déjà enchanté des dizaines de milliers de lecteurs et futurs électeurs.
Nicolas Sarkozy – Le pouvoir et la peur
La journaliste, chef du service politique de France Info, a vérifié auprès de ceux qui l'entourent le paradoxe de ce président qui a coutume de dire « Je n'ai pas peur » et dont le moteur serait en réalité la peur. Certains diront que c'est un livre féminin qui fait la part belle à la psychologie, aux sentiments. Cependant, la thèse que défend Marie-Eve Malouines dans Nicolas Sarkozy : le pouvoir et la peur est rationnelle, sérieuse, argumentée. Fruit d'une enquête menée à bonne source, avec cependant ce regret que les informateurs ont exigé l'anonymat, elle éclaire les interrogations qui courent en ce moment sur la façon dont le président de la République conduit le pays : est-il vraiment maître du jeu ou victime de trop fortes passions ? Sujet sensible abordé ici avec sang-froid sans que jamais affleure ni l'agressivité ni l'esprit polémique.