- Home
- >
- Philosophie
- >
- La vie secrète des animaux
Peter Wohlleben
La vie secrète des animaux
Le talent de conteur et de vulgarisateur de Peter Wohlleben continue d’opérer avec La Vie secrète des animaux. Les droits des animaux, la prise en compte de leur intelligence et, plus récemment, de leur conscience, la question de la souffrance animale, tous ces sujets sont au coeur de l’actualité. Après les arbres, Peter Wohlleben nous ouvre, à sa manière toujours simple, personnelle et imagée, les portes d’un nouveau monde caché : non plus seulement la pensée ou l’intelligence animales, mais le champ complet de leurs émotions.
Vous aimerez aussi
Zadig
La collection « Retour au texte » entend offrir à des prix attractifs le texte ou la traduction d’oeuvres au programme : présentation claire, appareil critique adapté. Elle met à la disposition des élèves un outil de travail pratique et correspondant à leurs besoins.
Un été avec Homère
« Au long de l’Iliade et de l’Odyssée chatoient la lumière, l’adhésion au monde, la tendresse pour les bêtes, les forêts – en un mot, la douceur de la vie. N’entendez-vous pas la musique des ressacs en ouvrant ces deux livres ? Certes, le choc des armes la recouvre parfois. Mais elle revient toujours, cette chanson d’amour adressée à notre part de vie sur la terre. Homère est le musicien. Nous vivons dans l’écho de sa symphonie. » Homère continue de nous aider à vivre. Pour écrire Un été avec Homère, Sylvain Tesson s’est retiré sur une île des Cyclades, au bord de la mer Égée, dans la lumière, l’écume et le vent. « Nous sommes les enfants de notre paysage », écrivait Lawrence Durrell. Un été avec Homère est à l’origine une série d’émissions diffusées pendant l’été 2017 sur France Inter.
L’utilitarisme
Ce traité de John Stuart Mill a été publié en 1863. La morale de Bentham, dans l’Introduction aux principes de morale et de législation, partait du principe que le plaisir est l’unique but de l’existence. Stuart Mill, son disciple, a su comprendre que même une morale utilitaire ne saurait se passer d’éléments intérieurs et il a voulu la doter d’une conscience, d’un sentiment du devoir et d’une obligation morale. Bentham avait lancé la formule : chercher le bonheur du plus grand nombre en identifiant toujours l’intérêt de l’individu à l’intérêt universel. Mill, sans combattre ce point de vue, observe qu’on trouve d’autant mieux le bonheur personnel qu’on le cherche moins, et qu’on le trouve en travaillant au bonheur des autres, à l’amélioration du sort de l’humanité.
La concurrence des victimes (génocide, identité, reconnaissance)
Condensée dans quelques impératifs tels que « plus jamais ça », des conflits virulents opposent les milieux de mémoire, déportés juifs contre déportés résistants, Juifs contre Tziganes, homosexuels contre politiques. Bien au-delà des victimes du nazisme, ces conflits entraînent une ronde infernale de soupçon et de récrimination : Arméniens, Noirs américains, Amérindiens. Au coeur de ces tensions, une revendication hautement polémique, celle de l’unicité absolue de la shoah, qui alimente depuis plus d’un quart de siècle un débat interminable, passionné et vain. C’est d’abord ce débat qu’explore l’auteur à travers les prises de position, et réflexions de personnalités aussi diverses que Simone Veil, Elie Wiesel… A lieu de s’en tenir à dénoncer les dérives du « palmarès de la souffrance » il décèle une lutte des individus et des groupes humains pour la reconnaissance, qui constitue le véritable chantier sociologique et philosophique de cet ouvrage.