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Peter Wohlleben
La vie secrète des animaux
Le talent de conteur et de vulgarisateur de Peter Wohlleben continue d’opérer avec La Vie secrète des animaux. Les droits des animaux, la prise en compte de leur intelligence et, plus récemment, de leur conscience, la question de la souffrance animale, tous ces sujets sont au coeur de l’actualité. Après les arbres, Peter Wohlleben nous ouvre, à sa manière toujours simple, personnelle et imagée, les portes d’un nouveau monde caché : non plus seulement la pensée ou l’intelligence animales, mais le champ complet de leurs émotions.
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Ce grand cadavre à la renverse
Pour Bernard-Henri Lévy, comment ne pas s’attrister de l’état de crise, voire de décomposition, du progressisme contemporain ? Comment ne pas se souvenir du mot terrible de Sartre qui, dans la préface à Aden Arabie de Paul Nizan, définissait déjà la gauche de son époque comme « un grand cadavre à la renverse où les vers se sont mis » ? Et comment ne pas s’inquiéter, enfin, de ce que les héritiers du dreyfusisme et des combats antifascistes ont fait de leurs valeurs et du souffle qui inspira leurs aînés ?
Trente ans après ses débuts, Bernard-Henri Lévy retrouve ici l’esprit de ses premiers livres. Et, pour qualifier la nouvelle pathologie qui menace, il propose une hypothèse provocante et féconde : la gauche n’a triomphé de sa première tentation totalitaire (le communisme) que pour verser dans une autre dont les sources sont à l’autre bord de l’échiquier politique (c’est-à-dire, bien souvent, à l’extrême droite) – elle n’est sortie de la « barbarie à visage humain » que pour retomber dans l' »idéologie française ».
Au rendez-vous de cette « critique de la nouvelle raison progressiste », Alain Badiou et Carl Schmitt ; une question de Michel Foucault ; l’Universel selon saint Paul ou selon Levinas ; une conversation avec Sarkozy ; le cas Royal ; les sophismes de Noam Chomsky ou de Régis Debray ; le spectre de Pierre Bourdieu ; le vrai visage de Tariq Ramadan ; la mémoire de Benny Lévy ; l’ombre d’un père magnifique ; un début d’autobiographie intellectuelle tissé, fil à fil, avec des fragments de biographie générationnelle.
Et, à l’arrivée, deux injonctions dont il faut tout faire pour qu’elles ne soient plus contradictoires : il est moins que jamais question de quitter « la vieille maison » squattée par de mauvais fantômes – mais elle est, hélas, à reconstruire de fond en comble.
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Condensée dans quelques impératifs tels que « plus jamais ça », des conflits virulents opposent les milieux de mémoire, déportés juifs contre déportés résistants, Juifs contre Tziganes, homosexuels contre politiques. Bien au-delà des victimes du nazisme, ces conflits entraînent une ronde infernale de soupçon et de récrimination : Arméniens, Noirs américains, Amérindiens. Au coeur de ces tensions, une revendication hautement polémique, celle de l’unicité absolue de la shoah, qui alimente depuis plus d’un quart de siècle un débat interminable, passionné et vain. C’est d’abord ce débat qu’explore l’auteur à travers les prises de position, et réflexions de personnalités aussi diverses que Simone Veil, Elie Wiesel… A lieu de s’en tenir à dénoncer les dérives du « palmarès de la souffrance » il décèle une lutte des individus et des groupes humains pour la reconnaissance, qui constitue le véritable chantier sociologique et philosophique de cet ouvrage.
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«Si je m’arrête à considérer ce que l’éthique devrait être réellement, à supposer qu’une telle science existe, le résultat me semble tout à fait évident : rien de ce que nous pourrions jamais penser ou dire ne pourrait être cette chose, l’éthique ; nous ne pouvons pas écrire un livre scientifique qui traiterait d’un sujet intrinsèquement sublime et d’un niveau supérieur à tous les autres sujets : si un homme pouvait écrire un livre sur l’éthique qui fût réellement un livre sur l’éthique, ce livre, comme une explosion, anéantirait tous les autres livres de ce monde. Nos mots, tels que nous les employons en science, sont des vaisseaux qui ne sont capables que de contenir et de transmettre signification et sens – signification et sens naturels. L’éthique, si elle existe, est surnaturelle, alors que nos mots ne veulent exprimer que des faits. Tout ce à quoi tendent tous les hommes qui ont une fois essayé d’écrire ou de parler sur l’éthique ou la religion – c’est d’affronter les bornes du langage.» Ludwig Wittgenstein.
La pensée africaine (Recherches sur les fondements de la pensée négro-africaine)
Né le 14 octobre 1922 à Saint–Louis. Il entre à l’Ecole normale William Ponty en 1938 pour devenir enseignant. Au moment où la Seconde guerre mondiale éclate en Europe, il est mobilisé. A son retour, il enseigne en tant qu’instituteur à Sébikotane puis maître d’internat au lycée Van Vollehoven à Dakar. Il obtient le baccalauréat, série Philosophie et demande une bourse pour poursuivre ses études en France. Etudiant à Paris, il obtient une licence de Philosophie. Il est ensuite professeur certifié de philosophie puis surveillant général au lycée Maurice Delafosse à Dakar. Il poursuit une carrière académique comme professeur de philosophie à l’université (maître assistant à partir de 1966 puis professeur et enfin doyen de la Faculté des Lettres et Science Humaines de 1976 à 1983). Il fut conseiller technique à la présidence de la République avec le titre de secrétaire général du Festival mondial des Arts Nègres après deux années passées en détachement à l’UNESCO.