Maurice Druon
La volupté d’être
La contessa Lucrezia Sanziani, dont l’allure ne dissimule pas la pauvreté, ne vit que par ses souvenirs et que pour eux. Remontant le cours du temps, elle rejoue à haute voix les scènes d’un passé ardent, mouvementé, quasi fabuleux, qui fascine la petite femme de chambre de l’hôtel minable où elle habite. Carmela se prête au jeu de la contessa et, affectueusement, l’aide à poursuivre sa vie. Charité qui trouve une éclatante récompense tandis que s’éteint le fantôme de celle qui fut trop attachée à la volupté d’être et dont Maurice Druon trace un portrait extraordinaire.
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Vers chez les blancs
Dans le petit milieu littéraire, seules deux ou trois choses comptent vraiment : les pages que l'on noircit, les femmes que l'on séduit, l'argent que l'on amasse. Le tout en évitant les pannes. Francis a eu tout cela, du temps où il était un auteur à succès. Mais la roue a tourné, la gloire a déserté et, en attendant une improbable réédition, il ne lui reste plus guère que les femmes, la sienne mais surtout celles des autres. Il s'y jette donc à corps perdu, abuse du sexe en général et de celui de Nicole, la femme de son meilleur ami, en particulier.
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