Luigi Boitani, Monique Bourdin, Geneviève Carbone
L’ABCdaire
Cette monographie étudie les races, les comportements, les liens du chien avec l’homme, sa place dans l’histoire et l’imaginaire collectif.
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La face cachée d’Air France
Air France sort d’une décennie de croissance exceptionnelle. L’entreprise publique, isolée sur la scène internationale à la fin des années 1990, est aujourd’hui un groupe privé d’envergure planétaire qui fait la course en tête. Pourtant, la belle mécanique s’est grippée en 2009, véritable annus horribilis. La disparition du vol AF 447 a fait descendre la société dans les classements de sécurité. Elle a même aujourd’hui les taux d’accidents d’une compagnie de seconde zone, très loin de ses concurrentes directes. La crise économique l’a en outre affaiblie, elle qui doit déjà faire face au low cost et au TGV. Une situation d’autant plus difficile que, pour affronter ces turbulences inédites, Air France est pilotée par une direction en fin de cycle et ne peut plus compter sur Jean-Cyril Spinetta, le patron charismatique qui lui a indiqué la voie du succès durant dix ans. La compagnie doit dès lors conduire une véritable révolution culturelle pour éviter un nouvel accident dont elle ne se relèverait pas. Mais aussi répondre à des questions douloureuses de coûts et d’effectifs qui n’ont pas été traitées durant les années d’opulence, et remettre en question un modèle social qui l’a conduite à des excès. Le chantier qui l’attend est immense pour rester un leader mondial du ciel. Ce livre va vous le démontrer.
Comment peut-on être français ?
Roxane arrive à Paris. Comme bagage, elle n'a que son enthousiasme, sa naïveté, son désir et sa rage d'apprendre le français. Elle veut devenir française par la langue. Mais la langue française se révèle implacable, une compagne infidèle. « Quelle belle garce cette langue, la plus belle. Quelle belle grâce cette langue, la plus belle. » Les bribes d'une enfance iranienne troublent son monde parisien. Les souvenirs murmurent tout bas. Elle se découvre un confident mythique : Montesquieu. Elle se raconte et raconte le monde d'aujourd'hui à l'inventeur des Lettres persanes. Dans une écriture où l'imaginaire se confond avec le réel, où la drôlerie et la fantaisie le disputent à la mélancolie et à l'amertume, la vie d'une jeune femme est mise en scène une femme qui connaît le prix à payer pour ne pas perdre pied face à la réalité. Ce roman, souvent proche du conte, impressionne par la légèreté, l'humour et la sobriété de ton. Un roman de formation. Une histoire à suivre.
Le cœur qui cogne
Douze ans après la mort du fils aîné, parents, enfants et petits-enfants Dauzan se retrouvent au Rivier, la maison familiale qui fut le théâtre de leur bonheur… avant. Au jeu des tendresses que chacun veut croire possibles encore, tous se heurtent, s’évitent, se rejoignent avec tant d’espoir mais aussi tant de maladresse que, parfois, le cœur cogne à faire très mal. Le Cœur qui cogne est un roman tendu, émouvant. chaque phrase, chaque mot est à sa manière un indicible et farouche appel au secours. on y retrouvera toute la violence contenue, la passion et la sensibilité des romans d’Yves Navarre. La tendresse, ici, est un hasard à double tranchant.
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1943 : » Dans ma classe, cet octobre-là, trois petits garçons portaient, sur leur vêtement, l’étoile jaune. Un matin, une femme de service, affolée, vint me prévenir que « »la Gestapo était dans le bureau du directeur ». La Gestapo était devenue le symbole de la terreur. Par le gymnase dont je possédais la clé, j’ai fait passer les trois petits garçons dans la cour de l’école des filles … » Pupille de la nation, Alix Lataillade débute à dix-neuf ans, dans une petite commune bordelaise, une vie d’institutrice formée dans la tradition Jules Ferry. Mais au coeur du siècle, les événements se précipitent : l’école devient un refuge où les orphelins de la guerre civile espagnole retrouvent le goût de vivre. Plus tard, dans le Vincennes de l’Occupation, la jeune femme devra non seulement égayer et protéger ses élèves, mais aussi ses enfants, car un mari enrôlé dans » l’armée des ombres » la laisse sans nouvelles, sans argent, et lui fait courir des risques insensés. Au courage ordinaire, celui de tous les jours, elle ajoute une participation active à la Résistance. Comment le grand amour d’un chirurgien allemand qui dirige depuis Paris la Résistance hongroise lui permettra-t-il d’échapper à Auschwitz ? Une fois encore, la réalité dépasse la fiction.