- Home
- >
- Fantastique
- >
- L’au-delà existe
Lino Sardos Albertini
L’au-delà existe
Avec l’obstination de l’amour, un père cherche son fils de vingt-six ans, disparu nul ne sait où ni comment… Durant deux ans, il va remuer ciel et terre, jusqu’au jour où, sans vraiment y croire, il s’adresse à un médium, Anita C. Et c’est alors que son fils – assassiné – va lui parler.Lino Sardos Albertini n’était pourtant pas homme à croire n’importe quoi. C’est avec toute sa rigueur de juriste – il est avocat à la Cour de cassation de Trieste – qu’il mène son enquête, écoute et observe Anita. C’est avec la même rigueur qu’il affirme aujourd’hui : « Oui, l’au-delà existe. Tout près de nous. »Best-seller en Italie, ce livre débordant d’espérance et d’amour est un témoignage qui nous concerne tous.
Vous aimerez aussi
Les puissances de l’invisible – Tome I et II
Tome I et Tome II – Londres, 1963. Andrew Hale, distingué professeur dans un collège universitaire d'Oxford, reçoit un coup de téléphone codé. Une dizaine d'années après sa mise à la retraite anticipée pour services rendus au monde libre, il semble que les services secrets britanniques aient à nouveau besoin de ses services. Ce qui ne peut, hélas, signifier qu'une seule chose c quelqu'un – les communistes ? Les nationalistes arabes ? Les américains ? – cherche à reprendre contact avec les puissances occultes qui siègent sur le mont ararat. Andrew, un des rares survivants de la première expédition sur le mont en 1948, est chargé d'infiltrer l'opération et de la faire échouer. Mais sur l'échiquier du grand jeu, les espions deviennent vite des pions sacrifiables.
La dame de pique (et autres textes)
La Dame de pique, nouvelle fantastique d’Alexandre Pouchkine (1799-1837), structurée comme un roman, met en scène des personnages du théâtre populaire. La fin, suggérée par une citation en exergue, met le lecteur sur la voie : « La dame de pique signifie une malveillance cachée. » Écrivant comme on abat l’une après l’autre ses cartes maîtresses, Pouchkine rencontre différentes figures du fantastique (le comte de Saint-Germain, une revenante), mais sans s’y attarder. Le dialogue, la satire sociale, quelques remarques mêmes sur la littérature russe arrivent à trouver place dans ce condensé romanesque.
Pèlerins des ténèbres
Frère Guillaume a commis un lourd péché d’orgueil : il a cru qu’il serait plus fort que les autres, que lui réussirait à mener à bien ce pèlerinage à Saint-Gaudémon qui a pourtant déjà coûté tant de vies. Erreur. Les pièges de l’Enfer se sont abattus sur la troupe et lui seul a réussi à survivre. Pour son malheur. Mis au secret dans sa propre abbaye, il implore la mort, convaincu d’être à son tour possédé du démon. Mais au fait, que se passe-t-il vraiment dans ces montagnes maléfiques ? Ce n’est tout de même pas Marion, la jeune tailleuse de pierres, qui va le découvrir… Si ? // Incroyable Brussolo. On l’attend dans le roman noir et il surgit avec « Pèlerins des ténèbres » dans les maléfices du Moyen Âge. On tremble beaucoup avec la jeune Marion des Pierres dans ce récit mené comme d’habitude de main de maître. –Bruno Ménard
L’Eve future
L’Ève Future (1886) est au roman ce que les « Poésies » de Mallarmé sont à la poésie : le chef-d’oeuvre de l’époque symboliste, l’anti-Zola, l’anti-Goncourt.
Villiers est le plus grand conteur fantastique français. La donnée est fantastique, ou de science-fiction, puisqu’il s’agit de créer une femme artificielle, qui évite les inconvénients des femmes réelles. Ce livre traite de l’amour impossible, pour une femme qui n’existe pas. C’est aussi un roman de la révolte, qui se termine sur le frisson du créateur de l’automate. Edison, face au silence glacé, à « l’inconcevable mystère » des cieux ; un roman proche du mythe de Faust autant que de Jules Verne, par l’anticipation scientifique ; un ouvrage philosophique parce qu’il médite sur l’être et le paraître. Le style est brillant, somptueux, insolite et ironique, comme Mallarmé l’a relevé : il mène « l’ironie jusqu’à une page cime, où l’esprit chancelle. »