Xavier-Laurent Petit
Le col des mille larmes
Dès 12 ans – Galshan est inquiète : cela fait plus de six jours que son père, Ryham, aurait dû rentrer. Les journées sont interminables pour la jeune fille et chaque nuit elle fait le même cauchemar : un camion fonce sur elle avant de s’engloutir dans le vide. Tout le monde pense que Ryham a péri lors de la traversée du col des Mille Larmes. Galshan, elle, sait que son père est en vie…
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En 1970, il devient présentateur du journal télévisé de la première chaîne. En 1972, il rejoint la deuxième chaîne pour y occuper la même fonction jusqu’en 1974, tout en animant le magazine Actuel 2. En 1974, il présente la tranche d’information de midi de France Inter, puis il est successivement, à partir de 1975, rédacteur en chef de France Inter, rédacteur en chef à la direction de l’information de Radio France, et directeur de l’information d’Antenne 2 en 1977. En particulier, il commente le couronnement de Jean-Bedel Bokassa, empereur de Centrafrique en décembre 1977. En octobre 1979, il écarte Claude Sérillon de la présentation de la revue de presse de la chaîne dans laquelle ce dernier avait traité l’affaire des diamants de Bokassa9. De 1977 à 1981, il anime différentes émissions dont Cartes sur table avec Alain Duhamel.
Histoire secrète de l’OM
Fondé en 1899, l'Olympique de Marseille a rapidement conquis une place à part dans le paysage médiatique comme dans le quotidien des Français. Des millions d'entre eux ont ainsi noué, pour la plupart depuis leur enfance, une relation passionnelle avec ce club emblématique, le seul en France à avoir décroché la Coupe d'Europe des clubs champions en 1993. Pour la première fois, une enquête s'attaque aux coulisses de l'OM depuis l'arrivée aux commandes du milliardaire suisse Robert Louis-Dreyfus en décembre 1996. Guerre intestine entre José Anigo et le tandem Didier Deschamps/Jean-Pierre Bernès ; valse des présidents, de Christophe Bouchet à Jean-Claude Dassier en passant par Pape Diouf ; lutte entre agents de joueurs ; transferts douteux ; relations ambiguës entre les groupes de supporter et le club…Autant de révélations sur plus de quinze ans de trahisons et de coups tordus.
Institutrice au coeur du siècle
1943 : » Dans ma classe, cet octobre-là, trois petits garçons portaient, sur leur vêtement, l’étoile jaune. Un matin, une femme de service, affolée, vint me prévenir que « »la Gestapo était dans le bureau du directeur ». La Gestapo était devenue le symbole de la terreur. Par le gymnase dont je possédais la clé, j’ai fait passer les trois petits garçons dans la cour de l’école des filles … » Pupille de la nation, Alix Lataillade débute à dix-neuf ans, dans une petite commune bordelaise, une vie d’institutrice formée dans la tradition Jules Ferry. Mais au coeur du siècle, les événements se précipitent : l’école devient un refuge où les orphelins de la guerre civile espagnole retrouvent le goût de vivre. Plus tard, dans le Vincennes de l’Occupation, la jeune femme devra non seulement égayer et protéger ses élèves, mais aussi ses enfants, car un mari enrôlé dans » l’armée des ombres » la laisse sans nouvelles, sans argent, et lui fait courir des risques insensés. Au courage ordinaire, celui de tous les jours, elle ajoute une participation active à la Résistance. Comment le grand amour d’un chirurgien allemand qui dirige depuis Paris la Résistance hongroise lui permettra-t-il d’échapper à Auschwitz ? Une fois encore, la réalité dépasse la fiction.
La Coke saoudienne – Au cœur d’une affaire d’État
Deux tonnes de cocaïne colombienne qui débarquent en 1999 dans un Boeing 727 sur l’aéroport du Bourget par l’intermédiaire d’un haut dignitaire saoudien que le gouvernement français, si l’on se permet un méchant jeu de mot, blanchira, on a du mal à y croire… C’est pourtant la thèse avancée ici, preuves à l’appui, par Fabrice Monti, 31 ans, un ancien du ministère de l’Intérieur devenu journaliste d’investigation. Si les révélations que fait ce livre s’avèrent exactes, nous avons affaire à un document explosif qui pose deux questions extrêmement embarrassantes : l’argent de cette drogue aurait-il servi au financement de réseaux islamistes ? et surtout, comment l’État négocie-t-il des scandales de ce genre, à quels fins et en contrepartie de quoi ?