Claude Gubler, Michel Gonod
Le Grand secret
Le 10 mai 1981, François Mitterrand est élu président de la République. Le 16 novembre 1981, six mois plus tard, des examens médicaux révèlent au chef de l’État qu’il est atteint d’un cancer. Les statistiques lui laissent de trois mois à trois ans de vie. Une poignée de médecins vont engager le combat contre la maladie avec pour obsession de sauver le Président et de respecter son ordre : que les Français n’en sachent rien. C’est un secret d’État. Seul Claude Gubler, le médecin personnel de François Mitterrand pendant deux septennats, pouvait nous livrer le récit stupéfiant de ces années gagnées sur la mort et vécues au jour le jour. Ces révélations bouleversent notre vision d’un homme qui dirigea la France durant quatorze années.
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Qui vote Front national et pourquoi ? Les protestataires, les racistes, les exclus, les antisémites ? Ce serait trop simple. Au-delà des discours même de l’extrême-droite, au-delà des sondages toujours sujets à caution, observons la géographie des votes. Les cartes révèlent à une échelle très fine et précise le trouble ressenti par de nombreux Français : disparition des relations de voisinage, expulsion des métropoles, blocage de l’ascension sociale. Le Front national paraît dès lors l’unique moyen de changer la donne. Pari désespéré, pari perdant en probabilité, mais pari logique… et contagieux. 30 cartes et infographies en couleurs.
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Ce livre navigue entre confession et colère. Confession d’un journaliste qui rend des comptes, livre ses doutes et ses contradictions, dit ce que, jusqu’ici, il n’avait pas écrit. Colère d’un citoyen qui, explorant les coulisses d’un règne présidentiel, ses secrets et ses mensonges, se surprend à affronter des valeurs étrangères à la gauche. Il ne s’agit pas ici de l’homme Mitterrand mais d’un système, le mitterrandisme, où les courtisans devancent les militants, où les fidélités priment l’éthique, où l’engagement s’efface devant l’arrangement. Sans en démentir la part de vérité, cette part d’ombre éclaire la cohérence d’une politique convenablement bourgeoise mais, à coup sûr, rien moins que socialiste.