Guy de Maupassant
Le Horla et six contes fantastiques
Un être invisible hante un personnage qui ne peut lui échapper. Une jeune morte réapparait dans un château gardé par un étrange jardinier. Une main s’anime et tue l’homme qui la gardait chez lui comme un trophée. Voici le sujet de trois des sept nouvelles de ce recueil, sept nouvelles fascinantes où le lecteur, confronté à des faits insolites et captivé par l’art du conteur, sent parfois vaciller sa raison.
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Pierre et Jean
Pierre, médecin, ne comprend pas pourquoi un ami de sa famille a légué sa fortune à Jean, son frère cadet. Au terme d’une véritable enquête policière, il mettra au jour un terrible secret. Le quatrième roman de Maupassant (1850-1893), publié en 1888, est sans doute le meilleur. Le récit, qui tient à la fois de l’étude naturaliste et de l’analyse psychologique, s’appuie sur une intrigue, simple et forte. Dans sa célèbre préface, l’auteur développe une théorie qui préfigure la modernité romanesque : il s’agit moins de reproduire le réel que d’en donner l’illusion.
Rodogune
Cléopâtre, ambitieuse reine de Syrie, épouse de Nicanor et mère d'Antiochus et de Séleucus, est maladivement jalouse de la jeune princesse Rodogune, sœur du roi des Parthes. Sa jalousie pousse Cléopâtre à tuer Nicanor et à promettre sa couronne à celui de ses fils qui tuera Rodogune. Elle ignore cependant qu'Antiochus et Séleucus sont amoureux de la princesse.
Boule de suif
Pendant l'hiver, 1870-71, durant la guerre franco-prussienne, la ville de Rouen (Normandie) est envahie par les Prussiens. Pour fuir l'occupation, dix personnes prennent la diligence de Dieppe : un couple de commerçants, un couple de bourgeois, un couple de nobles, deux religieuses, un démocrate et enfin la jeune Boule de suif.
Contes de la bécasse
Des récits pour les soirées de chasse, après les longues marches, l’attente et la fatigue du jour.Histoires de la campagne, cette Normandie natale que l’auteur évoque avec une tendresse narquoise et la hantise du plaisir vif. Paysans rusés, fermiers misérables, chasseurs bons vivants, à travers cette galerie de personnages solidement campés, ces contes du terroir normand disent un réel saisissant d’humanité, en mêlant tous les registres, du comique au burlesque en passant par le drame et la tragédie. Et si Maupassant épingle au passage lâcheté, bêtise, cruauté ou avarice, c’est pour donner à voir tous les aspects de la vie, mais sans visée moralisatrice ou jugement de valeur.