Elsa Linux
Le journal d’Elsa Linux
Elle est gaulée comme une cafetière mais seule comme un panda. Elle attend le prince charmant mais ne croise que des pervers. Elle nous émeut, elle nous excite, elle nous fait rire. C’est Elsa. Elsa Linux. Elsa Linux exerce un métier branché et vit dans un deux pièces ruineux à Paris. En attendant le prince charmant, elle s’abandonne, avec une inaltérable bonne volonté, aux expériences érotiques les plus folles. Entre tous ses amants et amantes – le milliardaire sadomaso, le directeur de création sodomite, la media-planner lesbienne, l’anarchiste trop membré, le maniaque de l’électroménager et la directrice de clientèle partouzeuse -, Elsa Linux trouvera-t-elle son compagnon ou sa compagne de vie ? Ou est-elle condamnée ad vitam aeternam à bouffer des croquettes au caviar avec son basset artésien nommé Pasqua ?
Vous aimerez aussi
La fée carabine
Qui donc à Paris égorge les vieilles dames de Belleville et transforme les papys en junkies ? Tous les soupçons convergent vers Benjamin Malaussène, bouc émissaire de son état, dont la sympathique famille s’est enrichie de quelques membres. Les héros du précédent épisode, « Au bonheur des ogres, » sont là, avec quelques nouveaux venus: le doux inspecteur Pastor, la petite Verdun, l’inquiétant commissaire Coudrier, etc. Plus on est de fous… » On retrouve avec bonheur la petite tribu de papier, dont Daniel Pennac développe à plaisir les personnages. Les intrigues et les destins se croisent au fil d’un récit dont la trame policière offre prétexte à s’attarder sur l’atmosphère du quartier, à épingler les méchants, les sans scrupules, les pas humains, toujours sur le mode de l’humour léger.
Pourquoi les hommes n’écoutent jamais rien et les femmes ne savent pas lire les cartes routières
Pourquoi les hommes n’écoutent jamais rien et les femmes ne savent pas lire les cartes routières
Si l’égalité des sexes demeure une nécessité sociale, politique et économique, elle a pourtant du mal à passer l’épreuve du quotidien. Qui, homme ou femme, ne s’est pas trouvé confronté à ces mille petits détails qui nous font penser que, définitivement, l’autre est si différent ? Pourquoi les hommes ne peuvent-ils pas répondre à une question quand ils lisent le journal ? Pourquoi demandent-ils toujours à leur femme où se trouve l’objet qu’ils cherchent alors qu’ils l’ont devant les yeux ? Pourquoi se plaignent-ils que les femmes ne sachent pas conduire ? Pourquoi les femmes n’ont pas le sens de l’orientation ? Pourquoi devinent-elles toujours qu’il leur ment ? Pourquoi cassent-elles la vaisselle quand elles sont en colère ? Pourquoi cette préférence des uns pour le sexe et des unes pour la tendresse ? Ou cette soi-disant insensibilité des uns et hypersensibilité des unes ? Toutes ces différences, et d’autres encore, vues par Allan et Barbara Pease, sont interprétées ici le plus sérieusement du monde mais raconté avec beaucoup d’humour. Ou comment rendre léger et hilarant l’éternel combat de la testostérone et de l’œstrogène.
Valentine – Tome 2 – Seule et jolie
Se faire plaquer par son mec pour sa meilleure amie, aïe, c’est dur ! Valentine ne s’en remet pas. Surtout quand ils lui envoient leur faire-part de mariage !!! Après avoir lentement plongé dans une déprime noire, s’être focalisée sur une phobie pilleuse au point d’avoir des hallucinations de poil géant, Valentine est au plus bas ! Pour rassurer sa mère et renflouer les caisses de son psy qui ne sert à rien, elle accepte un départ en centre pour jeunes paumés, histoire de se réadapter à la société. Parfait exemple de la jeune célibataire désabusée et cynique, Valentine nous entraîne dans son monde aux critiques acerbes et aux traits d’humours farouches. Avec sa parodie désopilante des magazines féminins, Anne Guillard confirme son talent, imposant à sa vision déjantée et novatrice un dessin fraîchement contemporain. Avis aux consommatrices !
Comment se débarrasser d’un ado d’appartement
En 2006, Anne de Rancourt, mère admirable de quatre jeunes adolescents, faisait rire la France entière (et certains pays adjacents) avec un inénarrable pamphlet : Comment élever un ado d’appartement ? Cinq ans plus tard, lesdits ados enfin élevés (mal) et devenus grands (dadais) refusent de quitter le cocon familial. L’auteure au bord de la « crise de mère » ne sait plus alors à quel saint se vouer pour enrayer leur « tanguysme » chronique. Il faut que jeunesse se casse ! C’est pourquoi elle imagine des stratagèmes pervers pour les persuader d’aller voir ailleurs « si elle y est ». Il faudra qu’elle leur « pourrisse grave » la vie et qu’elle s’immisce entre autres dans leurs fêtes rituelles pour qu’ils se décident enfin à ouvrir un œil sur ce qui les attend hors du cocon familial. Mais leur mère si aimante acceptera-t-elle de les laisser partir ? C’est tout le paradoxe de ce livre aussi drôle qu’émouvant.