Ian Livingstone
Le labyrinthe de la mort
Conçu par l’esprit diabolique du baron Sukumvit, le Labyrinthe de la Mort est truffé de pièges mortels et peuplé de monstres assoiffés de sang. D’innombrables aventuriers ont tenté avant vous de relever le défi de l’Epreuve des Champions. Ils ont franchi l’entrée du Labyrinthe et n’ont plus jamais reparu. Et VOUS, oserez-vous y entrer ? Vous serez l’un des six combattants sélectionnés cette année pour affronter les périls du Labyrinthe. Un seul d’entre vous gagnera peut-être, et les autres succomberont. Qui sera cet éventuel vainqueur ? Deux dés, un crayon et une gomme sont les seuls accessoires dont vous aurez besoin pour vivre cette aventure. VOUS seul déciderez de la route à suivre, des risques à courir et des créatures à combattre. Bonne chance.
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Le coup de grâce
En 1919, dans les pays Baltes ravagés par la guerre, la révolution et le désespoir, trois jeunes gens, Eric, Conrad et Sophie, jouent au jeu dangereux de l’amour. Attirance, rejet, faux-semblants, conflits, mensonges et érotisme les pousseront aux confins de la folie. Marguerite Yourcenar renouvelle le thème du triangle amoureux dans cette somptueuse et tragique histoire d’amour.
La foire aux garçons
Rémy Chasseau n'éprouvait aucune attirance pour le commerce familial d'OEufs, Beurres et Fromages. Passant outre à l'opposition paternelle, il veut être décorateur de théâtre. et pénètre d'abord dans le monde du music-hall. Ses maquettes plaisent, et lui-même plaît bien plus encore. Rémy a 18 ans, il est beau, soigné, intelligent, mais délicat aussi. Et si les femmes s'empressent spontanément à servir sa carrière, il est gêné de tirer profit de ses succès auprès d'elles. Enfin il se trouve entraîné dans une bande de jeunes gens à la mode, que les femmes riches on influentes se chargent de « lancer ». C'est la foire aux garçons, toujours ouverte et florissante, à Paris comme dans certains ports de la Côte d'Azur.
Le soulier de satin
Dona Prouhèze : Qu'ai-je voulu que te donner la joie ! Ne rien garder ! Etre entièrement cette suavité ! Cesser d'être moi-même pour que tu aies tout ! Là où il y a le plus de joie, comment croire que je suis absente ? Là où il y a le plus de joie, c'est là qu'il y a le plus Prouhèze ! Je veux être avec toi dans le principe ! Je veux épouser ta cause ! Je veux apprendre avec Dieu à ne rien réserver, à être cette chose toute bonne et toute donnée qui ne réserve rien et à qui l'on prend tout ! Prends, Rodrigue, prends mon cœur, prends, mon amour, prends ce Dieu qui me remplit ! Le Soulier de satin occupe une place à part dans l'histoire du théâtre au XXe siècle. Cette pièce, qui a pour scène le globe terrestre tout entier, et qui se passe à l'âge d'or espagnol, rejoue pour nous tous les drames intimes de Claudel, le déchirement que le désir et l'amour apportent dans la chair. Le style, lui, englobe tous les styles, du burlesque au mystique, du tragique au poétique. Tout Claudel s'y est accompli, ouvert, illuminé.
La relève du matin
Les morts vont vite, rappelle un dicton populaire. Des jeunes hommes tombés pendant la guerre de 1914-19i8, combien ont laissé un souvenir ? L'oubli n'est-il pas leur lot puisque, n'ayant fait de mal à personne, ils n'ont pris place dans aucune vie » ? A cette remarque d'ironie amère, sur laquelle s'ouvre l'essai écrit en mémoire d'un « tort de dix-neuf ans, fait écho la conclusion du Concert dans un parc : » Les hommes, dans leur course, se passent l'un à l'autre l'indifférence. Ce n'est pas un flambeau. Mais c'est un pain, et qui permet de vivre. » On aurait pourtant tort de croire que dans ces pages rédigées de 1916 à 1920 Henry de Montherlant ait pour propos unique la révolte ou la résignation devant un destin qui fauche la jeunesse d'un pays à la fleur de l'âge.