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V. Segrelles
Le mercenaire -3- Les épreuves
Roi de l’heroic fantasy, Segrelles trace des tableaux grandioses qui font de lui le chantre des aventures de ce guerrier imperturbable au sourire de marbre… Son dessin d’un grand réalisme n’empêche pourtant son imagination débridée de se déployer avec éclat et de nous emmener dans des mondes légendaires tous plus fabuleux les uns que les autres. Le Mercenaire a marqué de son empreinte l’histoire de la bande dessinée.
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Apollonie, reine au coeur du monde
Ecrit à partir des souvenirs d’Henri Jurquet et de ses carnets, ce récit (paru en 1984) témoigne avec pudeur et vérité du quotidien de la France rurale à son crépuscule, et notamment du rôle des veuves de 1914-1918, à travers la vie d’un hameau de l’Aveyron au début du XXe siècle. Femme multiple et souveraine, Apollonie appartenait à cette société économe, dure avec elle-même, mais riche de connaissances et soucieuse d’avenir. Ses mains, marquées par le jardin, l’eau, le feu, les outils, pétrissaient le pain, caressaient l’enfant, maniaient avec douceur et respect le maigre argent du minuscule royaume sur lequel elle régnait… Elle rendit à ses morts les services nécessaires et quitta son monde en ordre. Elle apprit à son petit-fils, orphelin, à tenir les bœufs, à faucher l’herbe, à planter droit, savoirs inutiles puisque, de la naissance d’Apollonie à sa mort, le vieux monde acheva de basculer.
La maison assassinée
Au début du siècle, cinq personnes sont massacrées à coup de couteau dans une auberge de Haute-Provence. En 1920, un survivant croit découvrir les coupables, mais deux d’entre eux, un nouveau riche et le propriétaire d’un moulin a huile, sont assassinés à leur tour avant que Séraphin Monge ait pu accomplir sa vengeance. Le justicier Monge entreprend alors de démolir la maison maudite de fond en comble…
Un lecteur : « J’ai beaucoup aimé me plonger dans ce récit qui suinte l’odeur de la terre, celle qui vous glisse entre les doigts lorsqu’elle est sèche, celle pour laquelle, l’homme et la femme se dépassent parce qu’ils en tirent la nourriture, avec toute la dureté de la ruralité et le côté sauvage des paysages de la Haute Provence dans les environs de Forcalquier. Je n’écrirai aucun commentaire sur le mystère qui entoure l’arrivée de Sébastien Monge. »
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