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V. Segrelles
Le mercenaire -3- Les épreuves
Roi de l’heroic fantasy, Segrelles trace des tableaux grandioses qui font de lui le chantre des aventures de ce guerrier imperturbable au sourire de marbre… Son dessin d’un grand réalisme n’empêche pourtant son imagination débridée de se déployer avec éclat et de nous emmener dans des mondes légendaires tous plus fabuleux les uns que les autres. Le Mercenaire a marqué de son empreinte l’histoire de la bande dessinée.
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Louisiane
1865-1892 en Louisiane. La douloureuse période de la Reconstruction, l’arrivée des politiciens et des aventuriers du Nord, la misère des Noirs affranchis, la naissance du Ku Klux Klan et la réussite de quelques grandes familles d’Acadiens. Printemps 1865 : Après les drames familiaux et la ruine provoquée par la guerre de Sécession, la dame de Bagatelle et Clarence Dandrige, le fidèle intendant, prototype des Cavaliers du Vieux Sud, tentent de sauver le grand domaine cotonnier, symbole d’une civilisation aristocratique en perdition. L’apparition de personnages sympathiques, comme Castel-Brajac, le joyeux Gascon, ou Liponne l’Acadienne, voire ambitieux et engagés dans la politique, comme Charles, apportent l’espoir d’un sang neuf… “Fausse-Rivière”, peut être lu séparément. C’est le deuxième tome de la série “Louisiane”, qui brosse une fresque romanesque et historique relatant, de 1830 à 1945, la vie d’une famille de colons français dont les ancêtres s’étaient installés sur les rives du Mississippi dès la première moitié du XVIIIe siècle. “Fausse-Rivière” a reçu en 1979 le prix Bancarella, prestigieuse récompense décernée par les libraires italiens ; a connu un succès comparable à celui de “Louisiane” et de nombreuses traductions, a suscité un long feuilleton radiophonique, a inspiré une série télévisée et un film.
La mare au diable
De son côté, l’homme du travail est trop accablé, trop malheureux et trop effrayé de l’avenir, pour jouir de la beauté des campagnes et des charmes de la vie rustique. Pour lui aussi les champs dorés, les belles prairies, les animaux superbes, représentent des sacs d’écus dont il n’aura qu’une faible part, insuffisante à ses besoins, et que, pourtant, il faut remplir, chaque année, ces sacs maudits, pour satisfaire le maître et payer le droit de vivre parcimonieusement et misérablement sur son domaine.
L’envers vaut l’endroit
Quatre milliards et demi de vivants aujourd’hui. Sept milliards en l’an 2 000. Et dix milliards en 2 025… C’est ce que l’on appelle une explosion démographique. Mais que dire des centaines de milliards de morts qui n’en peuvent plus de cette « thanatographie » galopante et redoutent plus que tout une guerre nucléaire qui grossirait leurs rangs de quelques milliards de recrues supplémentaires ? Alors les morts font savoir aux vivants qu’ils doivent s’organiser en conséquence. « Point d’armes, moins d’enfants », tel est le slogan qu’ils lancent. Et, si les vivants. n’en tiennent pas compte, les morts agiront… à leur manière.
Le vie extraordinaire de Rafaël Ariatégui
Un génie… un sorcier… un escroc : qui était Rafaël Ariatégui ? Longtemps après sa mort, l’énigme posée par ce fils de paysans de la Cordillère des Andes n’a pas fini de faire couler l’encre. Du petit village d’Alto Beni, cette terre qui brûle le corps et l’âme de ses enfants, aux salons new-yorkais des années soixante, son itinéraire traverse tremblements de terre et révolutions, intrigues et cabales, sans que son unique passion, la peinture, n’en soit altérée. Sa vie sera à l’image de son œuvre : un tourbillon qui l’entraînera aux confins de la folie. Lorsqu’il invente le Crawling Painting, la critique applaudit à tout rompre. Les toiles de cet indien, qui peint avec son corps s’arrachent à prix d’or. La seule technique de Rafaël suffit-elle à justifier cet engouement ? De mystérieuses forces n’entrent-elles pas enjeu ? Sa puissance créatrice ne serait-elle pas le lien entre l’art et la magie ? Qu’importe. Enfant maudit d’un pays violent, ou jouet d’un milieu sophistiqué, Rafaël Ariatégui demeure un être authentique, une œuvre en lui-même.

