Didier Maus
Le parlement sous la Ve république
Les spécialistes des politiques publiques ont largement négligé l’aspect parlementaire de ce thème.
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La guerre des trois
Ils sont trois. Un président de la République à bout de souffle, un Premier ministre fidèle jusqu’à l’absurde, un ministre de l’Intérieur hanté par la trahison. Le roi Lear, Néron et Brutus, depuis plus de dix ans, se livrent une guerre suicidaire pour la droite, devant les Français sidérés. Le 29 mai 2005, cette empoignade à la limite du combat de rue, où tous les coups sont permis, a pris des proportions ubuesques, dangereuses pour notre pays. Pendant que le « trio maléfique » et leurs sicaires multiplient les complots, la France s’enfonce dans la déprime. C’est cette guerre de l’ombre, dans les coulisses des cabinets ministériels et des officines, que raconte Serge Raffy. Affaire Clearstream, divorce et raccommodage avec Cécilia, accident cérébral du Président, émeutes de banlieue, crise du CPE, coups bas et coups de théâtre… Un thriller politique dans lequel la réalité dépasse la fiction.
Le pari du FN
Qui vote Front national et pourquoi ? Les protestataires, les racistes, les exclus, les antisémites ? Ce serait trop simple. Au-delà des discours même de l’extrême-droite, au-delà des sondages toujours sujets à caution, observons la géographie des votes. Les cartes révèlent à une échelle très fine et précise le trouble ressenti par de nombreux Français : disparition des relations de voisinage, expulsion des métropoles, blocage de l’ascension sociale. Le Front national paraît dès lors l’unique moyen de changer la donne. Pari désespéré, pari perdant en probabilité, mais pari logique… et contagieux. 30 cartes et infographies en couleurs.
Mai 68 – Des barricades ou des réformes ?
Alain Griotteray, à la demande de Valéry Giscard d’Estaing, avait analysé devant les députés Républicains Indépendants en juin 1968 les erreurs du mois de mai auxquelles le peuple avait répondu par la manifestation du 30 mai 1968 au Champs-Elysées et par les élections triomphales de fin juin. Sa conférence fut publiée en septembre 1968, préfacée par Valéry Giscard d’Estaing. Cet ouvrage en redonne la version intégrale. Alain Griotteray répondait alors par l’analyse du mal et les leçons à en tirer. Il complète aujourd’hui son analyse de juin 1968. Il décrit les Français tournant le dos à leur civilisation chrétienne et subissant l’invasion de l’islam… Est-ce la fin de leur monde, selon l’expression d’André Malraux en juin 1968 ? Cette fin est-elle inéluctable à partir du moment où nul ne se fait plus une certaine idée de la France ?
La tragédie du président
On ne se méfie jamais assez des journalistes. Pour n'avoir pas à courir derrière une mémoire qui n'a jamais cessé de me fuir, je prends des notes. C'est ainsi que, depuis plus de quinze ans, j'ai consigné sur des cahiers à spirale la plupart de mes conversations avec Jacques Chirac. Alors que son règne arrive à son couchant, il m'a semblé qu'il était temps de vider mes carnets. Je ne les avais pas écrits pour qu'ils restent à rancir au fond d'un tiroir mais parce que le métier qui mène mes pas consiste à faire la lumière sur tout. Telle est sa grandeur et sa misère. Si l'on veut garder sa part d'ombre, il ne faut pas fréquenter les journalistes. Ceci n'est donc pas une biographie au sens propre mais plutôt l'histoire d'une tragédie personnelle, devenue, sur la fin, une tragédie nationale.