- Home
- >
- Psychologie
- >
- Le prince charmant et le héros
Geneviève Djénati
Le prince charmant et le héros
Le prince charmant et le héros : un seul et même personnage ? Non. Le héros évolue dans le domaine public, aspire à la reconnaissance narcissique, a besoin de dominer. En revanche, le prince charmant appartient à la sphère de l?intime, est à l?écoute des autres, s?assume comme le fils de son père (le roi). Cette distinction entre deux modèles masculins est l?une des clés du malentendu entre les femmes et les hommes : les femmes désirent un prince charmant, les hommes se pensent en héros. Selon Geneviève Djénati, ces différentes conceptions de l?homme sont liées au développement narcissique et relationnel de chaque sexe dans son jeune âge.
Vous aimerez aussi
Métal brûlant
Jane a depuis longtemps rompu tout lien avec sa famille quand le suicide de son frère Danny l'oblige à revenir en Louisiane. S'imaginant rentrer chez elle après les funérailles, elle doit cependant faire face à des révélations inquiétantes qui bouleversent ses projets : et si Danny ne s'était pas suicidé ? Décidée à affronter les mensonges du passé et les secrets de famille, Jane n'a plus qu'une seule question en tête : qui pouvait bien vouloir la mort de son frère ?
Alerte, plongée immédiate
Le capitaine de frégate Peter Vornado, qui commande l’USS Hampton, l’un des fleurons de la flotte américaine, est un as en matière de combats sous-marins. Jusqu’au jour où, victime d’une grave défaillance, il doit abandonner ses fonctions. Ce qui, pour un militaire de sa trempe, est peut-être pire que la tombe… Dans le même temps, un groupuscule islamiste, qui a renfloué un sous-marin soviétique de type Lira datant de la guerre froide, menace de faire feu sur Israël. Pour éviter que cette région du globe déjà vulnérable ne plonge dans le chaos, la CIA a décidé d’infiltrer le réseau terroriste. Pour la CIA, l’homme de la situation n’est autre que Vornado. Lui seul peut faire échouer le projet, et retrouver ainsi son honneur perdu…
Les griffes du mensonge
Nina Bloom est une brillante avocate new-yorkaise qui élève seule sa fille de 16 ans. Lorsqu’un homme est injustement accusé d’être un tueur en série et risque la condamnation à mort, Nina n’a d’autre choix que de replonger dans un passé auquel elle avait soigneusement tourné le dos… Dix-huit ans auparavant, ivre, elle a percuté un homme avec son véhicule. Le policier qui arrive sur les lieux lui propose de l’aider en la laissant fuir et en faisant disparaître le corps de celui qu’il dit être un dealer. Ce policier, nommé Peter, elle l’épouse. Mais alors qu’elle est enceinte, elle découvre que Peter est un ripoux impliqué dans des affaires de drogue et de meurtres. Elle quitte alors Key West sans laisser de traces et change d’identité. Aujourd’hui, son passé la rattrape. Et Peter, qui a retrouvé sa trace, est bien déterminé à la réduire au silence. Définitivement…
Le Magnat
Ancien élève de Harvard, le narrateur, David Cantor, est devenu rédacteur en chef du mensuel Révélations, sous-titré « La bible du tout Washington », un journal à potins qui traverse une grave crise financière. Pour alimenter la rubrique « Portraits », David réussit à rencontrer Carl Galvin, récemment installé dans la ville. Ayant sympathisé avec cet homme d’affaires au passé apparemment mystérieux, David le sollicite pour renflouer son mensuel. Galvin refuse car il caresse le projet plus ambitieux de racheter le Washington Sun & Tribune, un quotidien prestigieux réputé pour son honnêteté et sa déontologie rigoureuse, mais qui ne cesse de perdre des lecteurs depuis dix ans. Galvin estime que l’aspect et le contenu ennuyeux du journal en sont les causes et il a bien l’intention d’y remédier. Après avoir organisé un coup fourré pour devenir propriétaire du respecté quotidien, il s’efforce d’en transformer le contenu. Il peut compter sur David qu’il a embauché comme chef de la rubrique « société » et espère aussi le soutien de Candace Ridgway qui dirige le service politique et dont il fut l’amant à l’université. Roman de mûrs, Le Magnat met en scène un de ces capitaines d’industrie, comme il en existe des dizaines dans le monde, qui rachètent nombre de sociétés, de journaux, d’équipes sportives afin d’engranger de juteux profits. Journaliste lui-même, David Ignatius décrit de façon très convaincante cette prise de pouvoir qui se double d’une chronique mordante de la haute société de Washington (DC).