Mary O'Hara
Le ranch de Flicka
Le ranch que Mary O’Hara possède dans le Wyoming a servi de cadre aux aventures de Flicka , la belle pouliche alezane, de son fils Thunderhead et de tous les descendants de l’Albinos, l’étalon blanc devenu légendaire. La vie quotidienne au ranch, avec ses joies et ses difficultés, ses drames et des épisodes comiques, est aussi une aventure, la plus passionnante de toutes !
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Le chaos et la nuit
Celestino Marcilla, Madrilène de famille bourgeoise, a milité à gauche pendant les années qui précédèrent la guerre civile, puis combattu avec une bravoure remarquée dans les milices, puis s'est réfugié en France au moment de la défaite de 1939. Alors une fille – son unique enfant – lui est née, Pascualita, et sa femme est morte. Celestino a emmené sa fille avec lui à Paris, qu'il n'a pas quitté depuis. En 1959, elle a vingt ans, et il en a soixante-sept. Celestino, à Paris, vit de ses rentes, qui lui donnent une certaine aisance. Il ne fait rien, que penser ou rêver politique, passant ses journées à lire et à annoter des journaux et des livres, à écrire des articles de politique ou de sociologie qui sont refusés partout, et un ouvrage qui n'avance pas – au côté de Pascualita, qui n'a qu'indifférence et dédain pour les préoccupations ou plutôt l'obsession de son père.
Le neveu de Rameau
La morale occupe une place centrale dans l’oeuvre de Diderot et dans Le Neveu de Rameau. La morale a un double sens: les moeurs, les opinions et les comportements valorisés dans une société et la science des moeurs. À côté des études savantes ou apologétiques (religieuses), la satire offre un moyen pour comprendre les normes et les valeurs morales, en dénonçant leur transgression par des vicieux. Le Neveu de Rameau est une « satyre ». L’article analyse le genre de satire qu’est ce dialogue. Il apparaît que si d’un côté c’est Lui, le vicieux qui est la cible de la satire, de l’autre c’est lui qui fait la satire d’un milieu social qui nie les valeurs de la morale commune.
Les otages
« Trois terroristes ont pris neuf personnes en otage, sept hommes et deux femmes, et les ont parquées dans un bureau. En vérité, ce livre, que j’ai écrit à l’écoute angoissée de notre époque, est une fable, une allégorie ou, si l’on veut, un mystère. D’où viennent ces trois terroristes implacables? Qui sont-ils ? Que veulent-ils? Je ne le sais pas. Mon unique certitude c’est qu’ils sont là, prêts à tuer, et que j’ai écrit ce livre sous leurs regards et la menace de leurs armes. Et, à la fin, qui – dans ce monde et dans l’autre – est terroriste et qui est otage ? Qui terrorise et qui est terrorisé ? Qui nous séquestre dans le royaume de la terreur ? Comment s’en évader – et pour aller où ? Je me le demande dans ce livre clos. Je vous le demande ». Jean Cau.
Théâtre complet – Tome II
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