Stéphanie Ledu-Frattini
Le sanglier – Cochon des bois
Le marcassin est tout mignon dans son pyjama rayé. Mais un an plus tard, le voilà changé en une grosse bête noire, qui se vautre dans la boue. Gronk ! Au moindre danger, le sanglier sort de sa souille et disparaît dans les ronces. Malgré son corps lourd et massif, il sait courir vite, quand il faut… Ce livre, qui plaira aux petits et aux grands, retrace les différentes étapes de la vie du sanglier.
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Un jour, ils auront des peintres
« Vous comprendrez, quand vous verrez l’Amérique, qu’un jour ils auront des peintres, parce que ce n’est pas possible, dans un pays pareil, qui offre des spectacles visuels aussi éblouissants, qu’il n’y ait pas de peintres un jour ». La prophétie date de 1933. Comme tous les autres Européens de retour des Etats-Unis, Matisse se dit envoûté Il annonce l’avènement d’une nouvelle ère, celle des peintres américains. Tout commence à Paris, le 1er juilet 1867, dans les fastes de l’Exposition Universelle : après la guerre de Sécession, les paysagistes d’outre-Atlantique, qui forment la première véritable école de leur pays, retrouvent, optimistes, le chemin de l’Europe. Mais les critiques français leur réservent ricanements et sarcasmes : « Cette exposition est indigne des fils de Washington. Au milieu de nos vieilles civilisations, les Américains font l’effet d’un géant fourvoyé dans une salle de bal. » … L’épopée des peintres américains racontée par Annie Cohen-Solal nous transporte de Paris à New-York, de Giverny à Chicago, de Pont-Aven à Taos, au Nouveau-Mexique, et s’achève à la Biennale de Venise, en 1948, lorsque sont présentées, pour la première fois en Europe, huit toiles de Jackson Pollok, un artiste inconnu des Européens de l’époque, mais bientôt célébré dans le monde entier comme le premier véritable maître américain.
Studer et l’affaire du chinois
Évoquant rétrospectivement l'histoire du Chinois, l'inspecteur de police Jakob Studer devait la baptiser l'«affaire des trois atmosphères», parce qu'elle se déroula dans trois endroits totalement différents : une auberge isolée, un hospice pour déshérités, une école d'horticulture. Lien entre ces trois lieux : l'énigmatique figure de James Farny, assassiné d'un coup au cœur qui ne troue pourtant aucun vêtement, et dont Studer avait fait la connaissance par hasard quelques mois auparavant. Ses yeux en amande, ses pommettes hautes, sa moustache tombant au coin des lèvres avaient amené Studer à le baptiser mentalement «le Chinois». Et c'est toute son histoire que l'inspecteur va progressivement reconstituer au cours de son enquête, traversant asiles, hospices, foyers et instituts pour adolescents – lieux d'une marginalité amère et résignée, qui furent, incidemment, ceux de l'existence même de Friedrich Glauser.
L’ermite de la forêt d’Eyton
Un tout jeune garçon, une formidable grand-mère qui souhaite le marier, un ermite qui mène la danse (ou le sabbat ?) au fond des forêts, et, bien sûr, ce fin limier de frère Cadfael flairant le crime passé ou à venir, tels sont les ingrédients du suspense d'Ellis Peters. Le sang coule, les cœurs battent plus vite peut-être qu'aujourd'hui. Mais il suffit d'ouvrir le livre pour être au diapason de ce Moyen Âge si violent et si chaleureux. C'était hier, en 1142, quelque part en Grande-Bretagne…
Simple vengeance
L'histoire très mouvementée de trois jeunes femmes trahies par leurs maris, profondément blessées mais bien déterminées à avoir le dernier mot. Lorsque le soir de leur premier anniversaire de mariage, Reid, play-boy aussi séduisant que désinvolte, lui avoue ses incartades, Angela tombe de haut. Partie se réfugier dans la paisible banlieue new-yorkaise où vivent ses parents, elle met son talent d'avocat au service d'une association dédiée à la cause des femmes. Là, elle rencontre Jada, une jeune mère afro-américaine acculée au désespoir par les manigances de Clinton, mari infidèle et chômeur professionnel, et son amie Michelle, qui vient de découvrir que son bonheur conjugal et familial reposait sur un odieux mensonge. Auprès d'elles, Angela trouve des âmes sœurs avec qui partager sa douleur, sa révolte, et l'espoir, peut-être, d'un nouveau départ. Mais comment passer outre au ressentiment quand, dans le clan des maris, on multiplie sans vergogne coups bas et marchés de dupes ? Puisqu'il faut bien se défendre, les trois jeunes femmes, solidaires pour le meilleur et pour le pire, imaginent, entre rires et larmes, une vengeance sur mesure pour chacun des traîtres…