- Home
- >
- Grand format
- >
- Le siècle du corps – 100 photographies 1900-2000
William A. Ewing, Daniel Girardin
Le siècle du corps – 100 photographies 1900-2000
Tout au long du XXe siècle, la photographie a exploré le corps humain. Ainsi a-t-elle permis de le voir de l’intérieur comme de l’extérieur, de modifier notre regard, d’en capturer la beauté, le mystère, la force, la douleur, parfois l’horreur. Photos d’art, imagerie scientifique, médicale, photo journalisme, photos de mode… Cet ouvrage réunit 100 photos, parmi lesquelles des chefs-d’œuvre signés Man Ray, Richard Avedon, Edward Weston ou encore Lennart Nilsson, qui proposent toutes un point de vue différent et éclairant sur le corps. Sociologues, philosophes, anthropologues proposent en marge des photos des réflexions construites et stimulantes pour continuer à penser, au-delà du XXe siècle, le rapport entre le corps et la photographie.
Vous aimerez aussi
Histoire de la collaboration
A l’automne 1941, l’Armée rouge est en pleine déroute. A Londres, le général de Gaulle confie à son chef d’état-major, le futur général Billotte : » Si les Allemands l’emportent, ce seront Pétain, Laval, Déat qui auront eu raison et j’aurai nui à la France… « . Ce document, parmi beaucoup d’autres qu’a retrouvés Dominique Venner, jette un éclairage neuf sur la période la plus dramatique et la plus discutée de notre histoire : Vichy et la Collaboration. Mais qu’est-ce que la Collaboration ? Pourquoi y trouve-t-on tant de soldats glorieux, Pétain, Darnand, Bucard, Paul Chack, Bassompierre ? Pourquoi tant d’écrivains fameux, Céline, Giono, Morand, Guitry, Montherlant, Chardonne, Pierre Benoit, Brasillach, Drieu la Rochelle ? Pourquoi les premiers partisans de la Collaboration venaient-ils de la gauche et du syndicalisme ? Pourquoi rencontre-t-on beaucoup plus de socialistes à Vichy que dans la Résistance ?
L’Africaine
Une vision fascinante de l’Afrique : celle, mythique des expatriés ( avec l’exotisme des grands espaces et l’illusion de la liberté), par rapport à l’Afrique réelle, qui s’enfonce dans la guerre et dans la misère. Une narration subtile, sensible, dans un style vigoureux, très évocateur. Esmé, désespérée par la mort de son père, célèbre poète italien, se retrouve au Kenya, auprès d'un golden boy. Au contact de ce pays mystérieux, elle décide de ne plus retourner à Rome et tombe amoureuse d'Adam, organisateur de Safaris, qui la fascine. C'est à Nairobi qu'Esmé apprend les règles de la vie africaine. Non pas celles des Noirs, qui semblent encore vivre en état de colonisation, mais celle d'une caste de Blancs expatriés, monde d'illusion et de pouvoir, dans une atmosphère d'alcool, de drogue et de sexe …
La collection Brading
La délicieuse Miss Silver est comme d’habitude occuper à tricoter quand Lewis Brading vient lui rendre visite. L’homme est propriétaire d’une célèbre collection de bijoux, gardée dans une annexe qui semble inviolable. Mais Brading a tout de même peur, entre autres de son employé, un ancien faussaire. Maud Silver commence par lui refuser son aide… Mais elle est très vite rongée de remords quand la presse annonce le meurtre de Brading. Cette fois, la célèbre détective privée ne pourra résister à l’envie de faire la lumière sur cet assassinat. Inédit en France, ce roman permet au lecteur de plonger dans le curieux monde des collectionneurs.
Un jour, ils auront des peintres
« Vous comprendrez, quand vous verrez l’Amérique, qu’un jour ils auront des peintres, parce que ce n’est pas possible, dans un pays pareil, qui offre des spectacles visuels aussi éblouissants, qu’il n’y ait pas de peintres un jour ». La prophétie date de 1933. Comme tous les autres Européens de retour des Etats-Unis, Matisse se dit envoûté Il annonce l’avènement d’une nouvelle ère, celle des peintres américains. Tout commence à Paris, le 1er juilet 1867, dans les fastes de l’Exposition Universelle : après la guerre de Sécession, les paysagistes d’outre-Atlantique, qui forment la première véritable école de leur pays, retrouvent, optimistes, le chemin de l’Europe. Mais les critiques français leur réservent ricanements et sarcasmes : « Cette exposition est indigne des fils de Washington. Au milieu de nos vieilles civilisations, les Américains font l’effet d’un géant fourvoyé dans une salle de bal. » … L’épopée des peintres américains racontée par Annie Cohen-Solal nous transporte de Paris à New-York, de Giverny à Chicago, de Pont-Aven à Taos, au Nouveau-Mexique, et s’achève à la Biennale de Venise, en 1948, lorsque sont présentées, pour la première fois en Europe, huit toiles de Jackson Pollok, un artiste inconnu des Européens de l’époque, mais bientôt célébré dans le monde entier comme le premier véritable maître américain.