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Barbara Delinsky
Le vignoble
A cinquante-six ans, Natalie Seebring, veuve depuis peu, scandalise ses enfants et la bonne société de Rhode Island en annonçant son remariage avec l’intendant de son magnifique vignoble d’Asquonset. Quant à Olivia, la jeune artiste qui a restauré pour elle des photos anciennes, elle est fort surprise lorsque Natalie la convie à passer plusieurs semaines dans sa propriété, afin de l’aider à écrire son histoire. Car cette femme décidée à vivre suivant sa volonté entend aussi s’expliquer. Au fil des jours, Olivia découvre le passé de Natalie Seebring : la ruine de son père dans le krach de 1929, le difficile recommencement sur le domaine alors modeste, et la tendresse qui, dès l’enfance, l’a unie au jeune Carl, fils de paysans… Une complicité profonde, faite d’affection et d’admiration, naît bientôt entre ces deux femmes de générations différentes, que la romancière du Refuge du lac rend merveilleusement humaines et attachantes.
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Pendant des mois, elle s’est préparée. Guerre peu banale, voulue par la première puissance militaire et économique du monde, contre un pays arabe, grand comme la France et moitié moins peuplé, riche de son seul pétrole. Il est tentant de ne voir dans cet événement si longtemps annoncé qu’une bataille pour des richesses naturelles, qu’une tentative de faire main basse sur les réserves pétrolières de l’Irak. En réalité, la compétition oppose surtout un président américain obnubilé par son projet impérial à un tyran sanguinaire, dont le pays demeure une clé de voûte du Moyen-Orient. À Bagdad, Saddam Hussein fait se succéder depuis plus de vingt ans agressions et provocations diverses. À Washington, George W. Bush, fils de son père, veut à tout prix en découdre. Il trouve dans les dissimulations et les rodomontades de l’adversaire qu’il s’est choisi le ressort d’une vindicte personnelle, nourrie des conseils d’une camarilla pousse-au-crime, ancrant ses propres convictions dans un bellicisme forcené. Avec pour ambition de recomposer le Moyen-Orient, et d’assurer à long terme la pérennité d’Israël.
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Un demi-siècle après sa mort, on croyait tout savoir de la paranoïa destructrice de Staline, des procès de Moscou aux bagnes de Sibérie et de l’assassinat de Trotski au « complot des blouses blanches ». Sans toujours comprendre les mobiles du tyran. C’est qu’il manquait une pièce à ce jeu de massacre: Staline avait amorcé sa « carrière »… au service du tsar. Fin février 1917, à Moscou, le quartier général de la police secrète – l’Okhrana – est investi par la foule. Mais dans une chambre forte, à l’abri du saccage, dorment les dossiers de ses anciens agents. Ce parcours que décrit Roman Brackman – celle d’un agent double devenu Guide suprême – révèle la face cachée de l’homme dont Lénine, dans son « Testament », recommandait d’empêcher à tout prix l’ascension. Un réquisitoire reposant sur des témoignages et des documents inédits.
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