- Home
- >
- Fantastique
- >
- Le voyageur en hiver
Marie-Hélène Debien
Le voyageur en hiver
Il ne doute de rien, Floringel. Il s’est engagé comme ménestrel chez le Maître de Cimelair pour tenter de libérer son amour, retenu prisonnier. La tâche n’est pas facile et il n’a guère d’atouts dans sa besace. En dehors peut-être de son sourire et des ballades qu’il chante en grattant les cordes de son luthiole. Pour séduire le Maître, résister aux sortilèges des serpents de fer, passer entre les grimpacées, il va devoir mettre en oeuvre bien des stratagèmes. Mais Floringel n’est peut-être pas celui qu’on croit.
Vous aimerez aussi
L’enfer des rêves
Deirdre Vale, seule rescapée avec sa fille Laney, 12 ans, d’un drame épouvantable, travaille à la clinique psychiatrique du docteur Devane, spécialiste des enfants autistes.
La jeune femme possède un véritable don : celui d’entrer dans les rêves de ses semblables, de manipuler ainsi leurs désirs les plus inconscients, leurs peurs les plus secrètes. Le jour où une religieuse expulsée du Guatemala à cause de son activisme politique et social arrive à la clinique, Deirdre est loin de se douter de l’implacable mécanique qui va l’emporter. On retrouve dans ce récit aux nombreux rebondissements, où l’on va de surprise en surprise, tous les thèmes chers à Theodore Roszak, que ce soit l’exploration de l’inconscient, le complot ou la corruption du pouvoir. Une fois encore, l’auteur traite de la liberté de l’homme et de la lutte sans fin entre le bien et le mal.
La dame de pique (et autres textes)
La Dame de pique, nouvelle fantastique d’Alexandre Pouchkine (1799-1837), structurée comme un roman, met en scène des personnages du théâtre populaire. La fin, suggérée par une citation en exergue, met le lecteur sur la voie : « La dame de pique signifie une malveillance cachée. » Écrivant comme on abat l’une après l’autre ses cartes maîtresses, Pouchkine rencontre différentes figures du fantastique (le comte de Saint-Germain, une revenante), mais sans s’y attarder. Le dialogue, la satire sociale, quelques remarques mêmes sur la littérature russe arrivent à trouver place dans ce condensé romanesque.
Je vous le dis franchement : je stresse! Nous vivons vraiment clans un univers IM-PI-TOYABLE ! Prenez par exemple Jean-Claude, propriétaire, entre autres, du Cirque des Damnés, une boîte branchée des plus rentables. Eh bien, il n’est entouré que de gens qui veulent soit lui faire la peau, soit prendre sa place, voire les deux. Tous des vampires, bien sûr, avec des dents qui rayent le parquet. Vous me direz que, même s’il ale sens de l’humour, J. -C. , lui aussi est un vampire et que sa principale ambition semble être de faire de moi son esclave. Peut-être finalement devrais-je laisser les loups-garous et autres se dévorer entre eux. Et plutôt me consacrer à empêcher mes chers zombies de nuire.
Pèlerins des ténèbres
Frère Guillaume a commis un lourd péché d’orgueil : il a cru qu’il serait plus fort que les autres, que lui réussirait à mener à bien ce pèlerinage à Saint-Gaudémon qui a pourtant déjà coûté tant de vies. Erreur. Les pièges de l’Enfer se sont abattus sur la troupe et lui seul a réussi à survivre. Pour son malheur. Mis au secret dans sa propre abbaye, il implore la mort, convaincu d’être à son tour possédé du démon. Mais au fait, que se passe-t-il vraiment dans ces montagnes maléfiques ? Ce n’est tout de même pas Marion, la jeune tailleuse de pierres, qui va le découvrir… Si ? // Incroyable Brussolo. On l’attend dans le roman noir et il surgit avec « Pèlerins des ténèbres » dans les maléfices du Moyen Âge. On tremble beaucoup avec la jeune Marion des Pierres dans ce récit mené comme d’habitude de main de maître. –Bruno Ménard