Roland Dumas
Les avocats
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
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L’Impératrice
De toutes les héroïnes imaginées par l'Histoire, Elisabeth d'Autriche fut, et reste, l'une des plus romanesques. Belle, mélancolique, rebelle, impératrice à seize ans, elle régna ainsi, jusqu'à son assassinat en 1898, sur des peuples aussi nombreux que ses songes. Or, de cette femme singulière, la légende n'a retenu, le plus souvent, que le profil mièvre de » Sissi « , et il fallait qu'une romancière telle que Nicole Avril proposât enfin sa véritable résurrection.
Le dauphin et le régent
Edouard, Jacques : deux enfants de Georges Pompidou ? Bien sûr. Un aîné qui aime l'ombre et un cadet qui piaffe d'impatience ? Nul n'en doute. Des « amis de trente ans ? Peut-être. Deux complices qui ne sauraient devenir des rivaux ? Rien, désormais, n'est moins sûr. Car, dans l'histoire d'Edouard et de Jacques, il y a eu beaucoup de malentendus, quelques illusions et un certain nombre de duperies. Assez, en tout cas, pour que cette belle histoire tourne mal et conduise, inéluctablement, à un affrontement qui risque d'être fatal à l'un – ou à l'autre. C'est donc cette histoire, ses coulisses, ses enjeux, et son climat parfois cocasse, parfois douloureux, que Catherine Nay a voulu raconter dans ce livre.
Un petit bourgeois
Biographie ou roman, l’essentiel (au moins à mon sens) est d’abord affaire de langage, et aujourd’hui qu’on méprise si fort la prose, ce qui s’appelle la prose, il me plaît qu’un de mes cadets, arrivant à maturité, aux lecteurs qui parcourent les livres sans les couper donne d’abord cette leçon de français contemporain, dont il n’y a point de chaire dans nos écoles. Il y a très longtemps qu’on n’a pas écrit ainsi, je veux dire avec cette jeune maîtrise de la phrase, qui fait penser qu’il en va de celle-ci comme des femmes, jamais si belles qu’en négligé.
La conjuration
Dominique Baudis clôt sa trilogie consacrée aux « Raimond » … « Je suis impatiente de te voir mort » : telles sont les dernières paroles qu'entendra le Roi Amaury I, chuchotées à son oreille par la « putain du royaume », Agnès, sa première épouse répudiée. Nous sommes les 11 juillet 1174 et le royaume de Jérusalem, fondé par les Croisés en Terre Sainte, entre dans une décennie de décadence qui prélude à sa chute. Baudoin, le fils d'Amaury et d'Agnès, n'a que quatorze ans à la mort de son père : l'enfant-roi, lépreux, « déchiré entre le Bien et sa mère », va se décomposer à l'image de son Royaume. D'un côté, le sage chancelier Guillaume de Tyr et le régent Raimond, comte de Tripoli et seigneur de Tibériade, Franc orientalisé instruit des grandeurs de l'Islam, qui ont avec eux la plupart des seigneurs chrétiens descendants des familles établies en Terre Sainte depuis l'arrivée des premiers croisés.