Daniel Jonah Goldhagen
Les bourreaux volontaires de Hitler
Daniel Jonah Goldahagen reprend, dans ce livre qui a suscité un intense débat, la question des responsables de la Shoah. Les études antérieures du génocide des Juifs ont concentré l’attention sur les dirigeants nazis ou SS, ainsi que sur l’extermination » industrielle » dans les chambres à gaz et sur le rôle de la bureaucratie dans l’Holocauste. Lui s’intéresse aux simples citoyens. Sans consensus, le génocide, ordonné d’en haut, n’aurait pu avoir lieu. C’est une erreur de penser, dit D. J. Goldhagen, que les bourreaux n’ont agi que sous la contrainte d’un système totalitaire. La cause profonde tient dans l’antisémitisme dont la société allemande a été nourrie au long de son histoire, qui s’est exacerbé à la fin du XIXe siècle et que Hitler a porté à son point d’incandescence.
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Il faut bien que quelqu’un monte sur le ring et dise: « Je suis fier d’être français. » Qu’il réponde à ceux qui condamnent la France pour ce qu’elle fut, ce qu’elle est, ce qu’elle sera: une criminelle devenue vieillerie décadente. Or nos princes, qui devraient la défendre, au lieu de pratiquer la boxe à la française, s’inspirent des lutteurs de sumo! Comment ne pas chanceler dans ces conditions? Et les procureurs de frapper fort. Ils exigent que la France reconnaisse qu’elle les opprime, qu’elle les torture, qu’elle les massacre. Seule coupable! Pas de héros dans ce pays! Renversons les statues, déchirons les légendes. Célébrons Trafalgar et Waterloo, et renions Austerlitz! Ils veulent que la France s’agenouille, baisse la tête, avoue, fasse repentance, reconnaisse ses crimes et, tondue, en robe de bure, se laisse couvrir d’insultes, de crachats, heureuse qu’on ne la « nique » qu’en chanson et qu’on ne la brûle que symboliquement chaque nuit! Il est temps de redresser la tête, de hausser la voix, de monter sur le ring… et de boxer à la française!