- Home
- >
- Récit/Témoignage
- >
- Les cendres du Darfour
Fabienne Le Houérou
Les cendres du Darfour
Sonia mène une vie paisible auprès de Yahia son époux et de ses quatre enfants, non loin du Jebel Marra, massif montagneux au centre du Darfour. Un matin tranquille, des cavaliers incendient son village, son troupeau, sa maison. Son mari est tué. Elle s’enfuit avec ses enfants et Fatoumata, une amie qui, comme elle, a tout perdu. C’est le début d’un long périple douloureux qui les conduira en Egypte.
Sonia est une Mère Courage façon Darfour. Forcément universelle. Son histoire et ses souffrances, elle les chante et les psalmodie à la manière d’une prière d’espoir. Elle nous touche par sa force et ses faiblesses. Par elle, il nous est donné de vivre et de partager le drame que traverse cette contrée, située à l’ouest du Soudan, dont tout le monde parle et que personne ne connaît.
Vous aimerez aussi
Maréchal Rommel – La guerre sans haine
Aucun grand capitaine de la Seconde Guerre mondiale n'a écrit de récit aussi clair et aussi percutant sur la stratégie militaire que Rommel dans ses Carnets. Soucieux de tirer les leçons de ses campagnes, il rend compte mieux que quiconque du Blitzkrieg puis des combats dans le désert. En lisant ses textes, on entre au coeur de sa réflexion stratégique, toujours ancrée dans l'action. On découvre un chef de guerre qui s'est constamment affranchi des règles traditionnelles pour surprendre l'ennemi et le prendre de vitesse, mais aussi un homme pour qui les combats devaient épargner le plus possible les civils et éviter les représailles. À la fois craint et estimé par les Alliés, notamment britanniques, qui ont contribué à bâtir sa «légende», il demeure un soldat discipliné, que sa formation a toujours empêché de remettre en cause le pouvoir du Führer. Bien que sa mort ordonnée par Hitler ait interrompu ce récit, ce témoignage n'en reste pas moins capital pour l'histoire.
La stagiaire et le Mammouth
Reçue du premier coup à l’agrégation d’anglais, Lucie Hart souhaite exercer le plus beau métier du monde. Or, péché originel, elle vient du privé et n’a plus vingt ans. La voilà qui entre en formation à l’IUFM et en stage dans le meilleur lycée de Paris. Mais elle n’a pas la tête de l’emploi : trop bobo, trop diplômée, trop tout… Bref, l’année se passe mal pour la Stagiaire qui est conviée à redoubler. Cette fois, bingo, c’est dans le lycée le plus difficile de l’académie, 1867 sur 1871 au classement national. Le nez dans le guidon, les pieds dans un panier de crabes, la Stagiaire angoisse mais elle a de l’humour. Aucune amertume contre ses élèves qui pourtant lui inspirent des morceaux d’anthologie. Infiltrée malgré elle, elle s’accroche à sa vocation pour le meilleur et pour le pire. Le suspense reste entier : sera-t-elle titularisée ou remerciée pour finir ? Car, en cette nouvelle rentrée, la fiancée du Mammouth doit tripler !
La saga de Buenos Aires
Le journaliste retrace l'histoire de la ville argentine de Buenos-Aires à travers des journaux intimes, des carnets de route et des reportages. En deux siècles, une bourgade coloniale est devenue une célèbre ville de l'hémisphère Sud. Parmi ses personnalités figurent Pedro de Mendoza, Che Guevara, Diego Maradona, Evita Peron, les mères de la place de Mai, les disparus de la dictature…
Piccolo – Le sage d’Asco
Son baccalauréat en poche, Jean, surnommé « Piccolo » à cause de sa petite taille, quitte sa Corse natale pour La Sorbonne, où il étudie les lettres. Il y découvre Jaurès, le socialisme et le pacifisme avant d’être mobilisé dans le 38è régiment d’infanterie, à Saint-Etienne. Comme toute une génération sacrifiée par la guerre de 14-18, c’est à ses années d’enfance heureuse et à l’espoir d’épouser la belle Laure qu’il devra de tenir dans l’enfer des tranchées de Verdun et de la Somme…Et aussi à ce supplément d’âme qui fait que ce sage en herbe cultive la moindre pépite de bonheur de son jardin intérieur. Jean-François Mattei nous fait découvrir dans ce roman ses racines corses et plus particulièrement la vie de son grand-père paternel, le « sage d’Asco ».

