Philippe Ebly
Les conquérants de l’impossible : … Et les martiens invitèrent les hommes
Le soleil se rapprochait. La température devenait intolérable. La soucoupe qui emportait Serge, Xolotl et Thibaut vers Mars était tombée en panne. A présent, elle se précipitait, à une vitesse incalculable, vers le soleil dont la masse en fusion l’attirait irrésistiblement. A tout prix, il fallait réparer, ou ce serait, dans quelques heures, la désintégration totale. Jamais les trois Conquérants de l’Impossible n’avaient affronté un aussi terrible danger. Et pourtant. Deux jours plus tôt, ils partaient en vacances, insouciants, sur les routes de l’Italie.
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Tragi-comédie en cinq actes et en prose, comédie de cape et d’épée, comédie burlesque, parcours dans une île (la Sicile), Dom Juan représente l’histoire d’un fuyard et d’un séducteur qui ne croit rien sinon que « deux et deux font quatre ». « Grand seigneur méchant homme », ce jeune homme à peine marié transgresse le sacrement qu’il vient de recevoir pour fuir Elvire, sa femme, et courir d’autres fortunes, en mer. Lui et son valet Sganarelle essuient une tempête et sont sauvés par un paysan (Pierrot), ridicule, mais fiancé. Dom Juan en profitera pour séduire sa promise et l’amie de sa promise en leur promettant le mariage…
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« Géronte – On ne peut pas mieux raisonner, sans doute. Il n'y a qu'une seule chose qui m'a choqué : c'est l'endroit du foie et du cœur. Il me semble que vous les placez autrement qu'ils ne sont; que le cœur est du côté gauche, et le foie du côté droit. Sganarelle – Oui, cela était autrefois ainsi; mais nous avons changé tout cela, et nous faisons maintenant la médecine d'une méthode toute nouvelle. » Les cocasseries perpétuelles de Sganarelle et son charabia scientifique suffisent à tromper la crédulité de la patiente et de son entourage, pour notre plus grand bonheur. Et, pour comble de l'ironie, le faux médecin a affaire à une fausse malade…
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