Mark Smith, Jamie Thomson
Les démons du Manmarch
Le jour de votre retour triomphal, les rues de votre cité ont été jonchées de fleurs sous vos pas. Grâce à votre victoire sur Honoric, Irsmun jouit à présent, sous votre règne, d’une prospérité sans précédent. Aurez-vous le courage de tout remettre en jeu afin de partir à la recherche de votre fidèle compagnon Glaivas le Ranger et de Doré le Jeune, prisonniers au fin fond du Rift ? Il vous faudra pour cela oser descendre au coeur d’un réseau de galeries obscures, ultime repaire des forces du mal.
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Seules les larmes seront comptées
Parvenu à l'heure des bilans, le narrateur, directeur d'hôpital, se souvient que, trente ans auparavant, on avait exhibé devant les étudiants, dans un amphithéâtre déjà vétuste, aujourd'hui disparu, sa mère, presque mourante, un écriteau sur la poitrine. Et d'autres souvenirs reviennent qui font affleurer quelques figures d'Argentins : Gabriel, le kinésithérapeute aveugle, Nicolas, le frère, et même Eva Perón, haranguant du haut d'un tracteur une foule de miséreux. Mais très vite, sur la scène de la mémoire, c'est l'extravagant M. Moralès qui s'impose. Ancien grand couturier, tour à tour avide d'absolu et succombant à l'abjection, il entraîne dans son sillage un cortège d'excentriques. Seul le souvenir de la mère, une femme aux yeux gris, pénétrée de la sagesse des humbles, revient apaiser le tumulte de la mémoire. Et les ombres, enfin, peuvent se dissiper.
L’île de Pâques
Depuis sa découverte en 1722, l'île de Pâques a été entourée d'un mystère que voyageurs et explorateurs tentaient d'élucider. De nombreuses théories furent élaborées au cours des siècles. Alfred Métraux, en sociologue et ethnologue expérimenté, s'est attaqué à son tour aux énigmes de l'île de Pâques, et ses réponses, basées sur une étude qui a duré plusieurs mois, n'oublient aucun problème soulevé par cette civilisation magnifique et mystérieuse.
Connaissons-nous la Chine ?
Voilà trente ans, je m'occupais à Paris d'un bulletin, CHINE, qui rassemblait alors les quelques amis du camarade Mao Tsé-toung, celui-là même en qui la France vient enfin de reconnaître officiellement le Président Mao. Mieux vaut tard que jamais.
Cette Chine, que nous reconnaissons, la connaissons-nous? Nullement. De Marco Polo à Gutenberg, des Jésuites aux Dominicains, de Montesquieu à Voltaire, des fascistes aux staliniens, ce fut toujours à qui la tirerait à soi. Combien d'Allemands avoueraient que Gutenberg n'a pas inventé l'imprimerie? Combien de Français pourraient dire comment les Chinois des grands siècles faisaient l'amour ? Puisque nous reconnaissons la Chine, reconnaissons d'abord les plus flagrantes de nos erreurs.
Les otages
« Trois terroristes ont pris neuf personnes en otage, sept hommes et deux femmes, et les ont parquées dans un bureau. En vérité, ce livre, que j’ai écrit à l’écoute angoissée de notre époque, est une fable, une allégorie ou, si l’on veut, un mystère. D’où viennent ces trois terroristes implacables? Qui sont-ils ? Que veulent-ils? Je ne le sais pas. Mon unique certitude c’est qu’ils sont là, prêts à tuer, et que j’ai écrit ce livre sous leurs regards et la menace de leurs armes. Et, à la fin, qui – dans ce monde et dans l’autre – est terroriste et qui est otage ? Qui terrorise et qui est terrorisé ? Qui nous séquestre dans le royaume de la terreur ? Comment s’en évader – et pour aller où ? Je me le demande dans ce livre clos. Je vous le demande ». Jean Cau.

