- Home
- >
- Récit/Témoignage
- >
- Les enfants dans la guerre
Gerard Dhotel
Les enfants dans la guerre
La Convention des droits de l’enfant célèbre cette année son dixième anniversaire. A cette occasion, Amnesty International lance une campagne de mobilisation visant, entre autres, à mettre un terme à l’utilisation des enfants-soldats. Les enfants dans la guerre s’inscrit dans ce contexte et vient dénoncer le drame des enfants victimes des conflits, qu’ils soient blessés, torturés, réfugiés, enrôlés de force. C’est l’occasion pour Gérard Dhôtel de présenter les droits de l’enfant et les engagement de la Convention. Une dernière partie est consacrée à l’étude historique des guerres et à l’émergence de l’idée de paix. Un ouvrage clair et précis pour inaugurer l’An 2000, désigné Année internationale de la culture de la paix et de la non-violence par l’UNESCO.
Vous aimerez aussi
Les deux fins d’Orimita Karabegovic
Elles sont douze, « choisies entre toutes les femmes », leur a dit le Professeur. En raison de leur culture et de leurs origines. Et parce que ce sont des intellectuelles. Leur culture est européenne : rien à redire, n’est-ce pas, à la culture européenne, ses Lumières, ses sciences, ses arts, ses philosophies, son universalisme. Ce sont leurs « regrettables origines » qu’il va falloir purifier. Et les lieux de ces origines : villes et villages, corps. D’intellectuelles qui comprendront. Orimita Karabegovic est l’une d’elles. Quand la guerre a commencé elle préparait à l’université de Zagreb une thèse sur Mallarmé et la logique négative et espérait devenir professeur de littérature française. Le jour où la guerre a éclaté elle assistait à un mariage à Vukovar. On ne croyait pas à la guerre. On croisait sur la route quelques convois de réfugiés. Les Serbes avaient bien rasé des villages et quelques bourgades, à l’ouest de la Slavonie et au nord de la Krajina…
La brute apprivoisée
– Le duc de Peregrine ? Mais tu es folle ! Si tu épouses cet homme, ta vie sera un enfer. En dépit des avertissements, Liana s’entête. Elle a vu défiler d’innombrables prétendants, qui lui débitaient des compliments insipides tout en lorgnant sa dot. Pas un seul n’a fait battre son coeur comme ce colosse roux aux manières détestables. Le souvenir de leur brève étreinte, près d’une source, suffit à la faire défaillir. A peine le mariage célébré, Peregrine arrache sa jeune épouse à sa famille pour l’emmener dans son domaine : un château à demi ruiné, d’une saleté repoussante et peuplé d’une bande de sauvages. Liana pourrait à la rigueur s’accommoder de l’inconfort de sa nouvelle demeure. Mais son mari la délaisse chaque nuit pour retrouver son harem de servantes-maîtresses, arrogantes et stupides. C’en est trop : il faut mater ce rustre ! L’épreuve sera rude. Mais sous son apparente douceur, Liana dissimule une volonté inflexible !
Lovers
Belle, talentueuse, ambitieuse, Gigi Orsini vient d'être embauchée par la plus prestigieuse agence de publicité californienne. La voilà lancée entre l'univers de Hollywood et le monde des affaires. Un monde brillant et féroce où les rivalités professionnelles et amoureuses sont implacables. Dans le même temps qu'elle obtient ses premiers succès, elle est séparée de l'homme qu'elle aime, Zach Nevski, metteur en scène adulé. Ben Winthrop, un magnat des centres commerciaux, lui semblera celui auprès de qui elle peut retrouver le bonheur… Jusqu'au moment où elle découvrira son vrai visage. Entre Los Angeles et New York, entre Venise et le Japon, bien des épreuves l'attendent encore avant…
L’île des esclaves
Marivaux n'est pas seulement le magicien des ravissements, des confusions et des conspirations amoureuses. Notre siècle, qui a le goût des paraboles sociales, redécouvre ses pièces en un acte, comme cette Colonie subversive où les femmes ont l'idée de prendre le pouvoir… L'île des esclaves est aussi une utopie, entre la fable philosophique et la comédie à l'italienne. Sur l'île de » nulle part « , deux couples de maîtres et d'esclaves échangent leur condition le temps d'un » cours d'humanité « . Le serviteur se donne trois ans pour corriger le seigneur de sa barbarie et de sa superbe, trois ans pour le rendre humain, sensible et généreux. Venu d'une époque qui ne connaissait pas la lutte des classes, ce conte étonne par son amertume et sa souriante cruauté.