Jean Montaldo
Les finances du PCF
Les finances du Parti communiste : ce thème inquiète et passionne depuis longtemps. Il n’a jamais été exploré à fond ni d’une manière systématique. Pour la première fois, Jean Montaldo propose une vue d’ensemble de l’énorme appareil financier du P.C.F. et dévoile « sa face cachée typiquement capitaliste ». Il nous apprend que « le P.C.F. contrôle plusieurs centaines d’entreprises et sociétés commerciales qui monopolisent les marchés des municipalités communistes et des pays de l’Est ». Ce livre se propose de « contribuer, comme les précédents, à l’assainissement des moeurs politiques, tant réclamé par la gauche et la droite ».
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7 avril 1994 : François de Grossouvre est retrouvé mort, suicidé dans son bureau à l’Élysée. Nouvelle affaire d’État. Conseiller et vieux compagnon du président de la République dont il est depuis trente-cinq ans l’éminence grise, Grossouvre connaît les moindres secrets de François Mitterrand. Depuis 1982 et mes premières grandes enquêtes sur la corruption socialiste, je le rencontre régulièrement, à l’abri des regards. Durant toutes ces années, il devient un ami et me livre d’inquiétantes confidences sur les coulisses de l’État PS, les réseaux de l’affairisme politique et les « 40 voleurs… » que le président de la République tolère autour de lui, encourage parfois, protège toujours.
Pour échapper à un sous-développement qui ne cesse de s’aggraver, les peuples du tiers monde ne sauraient compter sur l’aide désintéressée d’un système, dont la raison d’être est le profit. Ils doivent, d’abord, revendiquer trois droits : à la différence, au développement et à l’indépendance. À partir de là, le passage par une étape bourgeoise apparaît inévitable, tant que les conditions socio-économiques de la rupture ne seront pas réunies. Mais il ne peut s’agir que d’une étape : lorsque la contradiction principale, qui caractérise la situation de la classe dominante dans ces pays sera devenue assez forte, la scission avec le monde capitaliste s’imposera d’elle-même. Tel est le schéma révolutionnaire que propose ici J.-P. Blondi et qui nous concerne directement, dans la mesure où un tiers-socialisme peut apporter aussi la réponse à la crise que traverse un monde industriel prisonnier de sa propre croissance.
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