Dominique Paulvé, Marie Boyé
Les métiers de la couture et de la mode
DECOUVRIR : 20 milliards de francs de chiffre d’affaires pour l’industrie du textile et de l’habillement. SAVOIR : d’utile, le vêtement devient aussi esthétique et se transforme selon l’évolution des techniques et des métiers. VOIR : avant le défilé, les derniers intervenants se bousculent dans l’ambiance décousue des coulisses. COMPRENDRE : de la broderie au sourcing, de la haute couture au prêt-à-porter, un éventail de métiers. TROUVER : vêtements du passé et du futur, chiffres et adresses, renseignez-vous avant d’évoluer dans le milieu de la mode.
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Petites histoires de mon ShowBiz
En plus de 40 ans d’émissions de radio et de télévision, Jean-Paul Rouland a rencontré la plupart de nos grandes stars : Lino Ventura, Yves Montand, Michel Simon, Sacha Guitry, Maurice Chevalier, Simone Signoret … sans compter les histoires qu’on lui a rapportées, toutes aussi savoureuses les unes que les autres. Avec son talent, Jean-Paul Rouland nous montre l’envers du décor et révèle des anecdotes inconnues du public. Après le succès des Petites histoires de l’histoire de France et des Mystères de l’histoire de France, ce formidable conteur nous plonge dans l’univers du show-business et nous fait connaître des personnalités attachantes comme Pierre Mondy, Antoine Blondin, Léon Zitrone, Raimu, Henri Salvador, Jean Richard ou Elvire Popesco.
Le Film Club
Jesse est un garçon de 15 ans. Depuis quelque temps, l’école l’ennuie et ses notes dégringolent. Face à ce constat, son père, David Gilmour, va lui proposer un accord pour le moins original : Jesse pourra arrêter les cours à condition de regarder avec lui trois films par semaine. Mois après mois, le père et le fils regardent tout, des Quatre Cents Coups à Rosemary’s Baby en passant par Basic Instinct, Nikita et bien d’autres. Les films de Louis Malle, Alfred Hitchcock, Brian de Palma, Martin Scorsese, Quentin Tarantino, Federico Fellini… Grâce à leur ciné-club, ils discutent musique, travail, drogue, argent, amour et amitié. Jesse évoque ainsi ses problèmes et les partage avec son père. Le cinéma devient l’occasion pour les deux hommes de débattre, d’argumenter mais aussi de se confier et de se rapprocher.
Deux heures à tuer au bord de la piscine
Victor Lanoux n’avait pas voulu, jusqu’ici, évoquer ses presque quatre fois vingt ans d’existence. Se confiait-il seulement à son oreiller ? Pas sûr. Devant cette piscine, il se raconte, enfin, pour la première fois… Quand Victor Lanoux trimballe sa carcasse au bord d’une piscine, d’un plan d’eau, avec même deux heures à tuer, il est permis de se poser des questions. Surtout que l’on sait que nulle caméra ne s’agite dans les parages campagnards. Et vous avez raison de trouver étrange le tête-à-tête de cet homme avec lui-même. De l’insolite, du baroque, du singulier, du jamais vu. Lanoux n’avait pas voulu, jusqu’ici, évoquer ses presque quatre fois vingt ans d’existence. Se confiait-il seulement à son oreiller ? Pas sûr. Devant cette piscine, il se raconte enfant, il quitte son amnésie, afin de se mettre à table et de faire une sorte de point. On croyait, certains privilégiés du moins, connaître le comédien, deviner l’homme au caractère peu malléable, voire fougueux. Il n’en était rien. Quand là, triturant ses bâtons qui l’aident à tenir debout, il nous distille les joies, les brûlures de son existence, il n’essaie pas d’enjoliver, d’apitoyer. Il est vrai, authentique, touche juste. Et, dans ces remous de la piscine, remous causés par sa canne d’homme blessé, d’homme à vif, on l’entend évoquer toutes les étapes de sa vie et se rappeler ce que lui avait dit le poète René Char : « Victor, la vie, c’est l’éclair. »
Un jour, ils auront des peintres
« Vous comprendrez, quand vous verrez l’Amérique, qu’un jour ils auront des peintres, parce que ce n’est pas possible, dans un pays pareil, qui offre des spectacles visuels aussi éblouissants, qu’il n’y ait pas de peintres un jour ». La prophétie date de 1933. Comme tous les autres Européens de retour des Etats-Unis, Matisse se dit envoûté Il annonce l’avènement d’une nouvelle ère, celle des peintres américains. Tout commence à Paris, le 1er juilet 1867, dans les fastes de l’Exposition Universelle : après la guerre de Sécession, les paysagistes d’outre-Atlantique, qui forment la première véritable école de leur pays, retrouvent, optimistes, le chemin de l’Europe. Mais les critiques français leur réservent ricanements et sarcasmes : « Cette exposition est indigne des fils de Washington. Au milieu de nos vieilles civilisations, les Américains font l’effet d’un géant fourvoyé dans une salle de bal. » … L’épopée des peintres américains racontée par Annie Cohen-Solal nous transporte de Paris à New-York, de Giverny à Chicago, de Pont-Aven à Taos, au Nouveau-Mexique, et s’achève à la Biennale de Venise, en 1948, lorsque sont présentées, pour la première fois en Europe, huit toiles de Jackson Pollok, un artiste inconnu des Européens de l’époque, mais bientôt célébré dans le monde entier comme le premier véritable maître américain.