Anne-Marie Jost, Divers Poètes
Les plus beaux poèmes d’amour
Qu’il soit platonique ou sensuel, déçu ou sublime, éphémère ou éternel, l’amour constitue une source d’inspiration poétique inépuisable. Ce recueil se propose de faire découvrir, à côté des vers amoureux de nos plus grands poètes – Ronsard, Hugo, Baudelaire… -, d’autres oeuvres peut-être moins connues, mais tout aussi remarquables. Ainsi réunis, ces poèmes d’amour nous montrent la variété de l’expression de ce sentiment si mystérieux, et pourtant si universellement partagé.
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Légendes et récits de la Gaule et des Gaulois
Les Gaulois sont-ils nos ancêtres? Ou plutôt, sommes-nous leurs descendants? Nos pays ont connu bien des bouleversements depuis l’époque celte, et pourtant… En lisant ces légendes et récits, en découvrant une sensibilité proche de la nature, un goût du fantastique et un sens du réel étroitement mêlés, nous nous sen-tons en effet de la même famille. Les Gaulois ne nous ont pas laissé d’écrits. Certaines de leurs histoires, certains de leurs exploits ont cependant traversé les siècles… et sont arrivés jusqu’à nous. A la fin de ce poche, vous trouverez un mini-dossier illustré, pour mieux connaître l’histoire et la vie quotidienne des personnages rencontrés dans ces récits, contes et légendes.
Chansons pour elle et autres poèmes érotiques
Pour exorciser le souvenir de ses amours passionnées avec Rimbaud, Verlaine se lance à corps perdu dans l’ivresse poétique et physique. Du bordel aux amours lesbiennes, des fêtes sensuelles aux plaisirs vécus comme des vices, le poète alterne chansons gauloises et élans de désespoir, vers d’érotisme précis et rêveries amoureuses…
Le parti pris des choses
L’huître, de la grosseur d’un galet moyen, est d’une apparence plus rugueuse, d’une couleur moins unie, brillamment blanchâtre. C’est un monde opiniâtrement clos. Pourtant on peut l’ouvrir : il faut alors la tenir au creux d’un torchon, se servir d’un couteau ébréché et peu franc, s’y reprendre à plusieurs fois. Les doigts curieux s’y coupent, s’y cassent les ongles : c’est un travail grossier. Les coups qu’on lui porte marquent son enveloppe de ronds blancs, d’une sorte de halos. À l’intérieur l’on trouve tout un monde, à boire et à manger : sous un firmament (à proprement parler) de nacre, les cieux d’en-dessus s’affaissent sur les cieux d’en-dessous, pour ne plus former qu’une mare, un sachet visqueux et verdâtre, qui flue et reflue à l’odeur et à la vue, frangé d’une dentelle noirâtre sur les bords. Parfois très rare une formule perle à leur gosier de nacre, d’où l’on trouve aussitôt à s’orner.
Parallèles de la colère
Un long texte, aux contraintes formelles, côtoie, page après page, comme s’il voulait en dépasser la colère visible, des poèmes proches du cri. L’un et les autres furent écrits dans le même temps, et ne pouvaient qu’être lus de même.
Cette mise en « parallèle » relève-t-elle, chez l’auteur (et chez le lecteur) d’une sorte de schizophrénie, entre, d’une part, le contrôle de cette colère, et, d’autre part, son expression brute et déchirée/déchirante ?
Ou n’est-ce qu’une interrogation sur ce présent et cet avenir parfois insupportables au poète ?

