Nigel Blundell
Les plus grands escrocs du monde
Histoires des plus grands escrocs et arnaqueurs du monde.
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Le maitre des abeilles
Le Bourguignon de Paris Louis Châgniot assiste en rêve à l’effondrement de sa vieille maison familiale. Il y voit un signe prémonitoire et décide de » vivre sa vie « . Il retourne à Montfranc-le-Haut, avec son fils Loulou, étudiant à la dérive, toxicomane. Il retrouve dans son village natal une pléiade de personnages hauts en couleur, que domine la figure de Balthazar, le maître des abeilles. Celui-ci fera découvrir à Loulou à la fois les valeurs fondamentales de l’existence et l’amour, en la personne de la radieuse Catherine. Tout le roman se passe pendant la semaine sainte, au moment de l’explosion du printemps, ce qui permet à Vincenot de marier l’ancienne culture païenne et la spiritualité chrétienne, et de célébrer ainsi pleinement sa Bourgogne, de nous en communiquer jusqu’à la sensation physique.
Dans la chambre obscure
Savitri la bien nommée – épouse modèle dans la mythologie indienne – veille patiemment sur son foyer. Elle a pourtant l’audace, quand elle est trop lasse des accès d’humeur de son mari, de se réfugier dans le silence de sa « chambre obscure » une pièce en retrait de la maison. Jusqu’au jour où il cède aux charmes d’une de ses employées. Savitri comprend alors qu’elle n’a rien à elle, pas même cette chambre à soi… Ce qui emporte et émeut tant chez Narayan tient à un talent très singulier qui nous met en immédiate et délicate intimité avec des personnages simples, puissants, inoubliables. Par-delà la chronique familiale dans l’Inde des années trente, « Dans la chambre obscure » est – tout simplement – le sublime portrait d’une femme qui se révolte.
Henri IV, le passionné
Henri IV, a écrit lui-même à son sujet : « Les uns me blâment d’aimer trop les bâtiments et les riches ouvrages; les autres la chasse, les chiens et les oiseaux; les autres les cartes, les dés et autres sortes de jeux; les autres les dames et les délices de l’amour: les autres les festins, banquets et friandises; les autres les assemblées, comédies, bals, danses et courses de bagues… Mais aussi dirai-je que, ne passant pas la mesure, tout cela me devrait plutôt être dit à louange qu’à blâme! « D’ailleurs, je ferai voir à ces gens que je quitterais maîtresses, amours, chiens, oiseaux, brelans, bâtiments, festins, banquets et toutes autres dépenses de plaisir et de passe-temps, plutôt que je perde la moindre occasion et opportunité pour acquérir honneur et gloire. » Lorsque la nouvelle de sa mort tomba sur Paris, nous dit un témoin, elle éteignit « la lumière du plus grand roi de la terre et le meilleur ». En province, sur les chemins, des paysans hagards, les bras croisés, guettaient courriers et voyageurs susceptibles de leur donner quelques détails sur la « désastreuse nouvelle ». Lorsqu’ils apprirent que le « père du peuple n’était plus, ils se répandirent à travers champs, « comme brebis sans pasteur, ne pleurant pas seulement, mais criant et bramant comme forcenés ». Selon son habitude, André Castelot s’est rendu sur place afin de faire revivre celui qui fut peut-être le plus grand roi de notre Histoire et dont l’existence forme un extraordinaire roman.
Le Harem
El Haram. Sanctuaire inviolable, mystère interdit à l’infidèle. Du Bordelais où elle découvre l’Orient à travers des photos, Gabrielle ira jusqu’au désert en fleurs, au cœur de l’Islam, pour retrouver cette merveille de bassins et de verdure, les jardins du harem. Royaume interdit à l’image des amours de Gabrielle. Impossible liberté qui s’enferme dans un bonheur sans issue. Entre Igor et Gabrielle, ce fut le coup de foudre. Avec Perle, la passion comme une escapade. Pour tous les trois l’éblouissement, la lumière de l’amour partagé… Gabrielle, Igor et Perle… Pour ne pas se faire de mal, il leur a certes fallu du génie ! Ou de l’amour tout simplement. Amours défendues, dont il faudra payer le prix… Un roman dont la puissance d’évocation n’a d’égal que la volupté des mots.