Henri Vernes
les rescapés de l’Eldorado
« Attachez vos ceintures! Nous allons atterrir en catastrophe! » crie le pilote. Atterrir en plein coeur de la Sierra Perija ? Alors qu’aucun Blanc ne peut se vanter d’être sorti vivant de la jungle interdite? Comme plongeon dans l’inconnu, il serait difficile de trouver mieux! Beaucoup plus tard, le jeune reporter Luc Dassaut fait le point de la situation : Un appareil hors d’usage. Plus de radio. Quatre survivants seulement. Et les Indiens qui ne vont pas tarder à attaquer! S’ils nous savaient ici, on aurait déjà eu droit à leur visite! Luc Dassaut ne répond rien. Dans la forêt, un martèlement lugubre a retenti. Pas besoin d’être ethnologue pour reconnaître les tam-tams de guerre des Kunaguasaya.
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En laissant Tartuffe entrer dans sa maison, Orgon ne pouvait pas imaginer qu'il allait mettre en péril sa fortune, son honneur, son bonheur et l'unité de sa famille. Et pourtant, c'est bien à quoi travaille « l'imposteur », mais toujours à l'insu du maître de maison : si Tartuffe courtise la femme d'Orgon, c'est sous prétexte de l'entretenir de religion; s'il spolie ses enfants, c'est sous couvert de les remettre dans le droit chemin; s'il s'approprie les cordons de la bourse, c'est pour mieux organiser la dévotion familiale. Comment, dans ces conditions, Orgon aurait-il pu s'apercevoir de son aveuglement et donner au faux dévot la correction qu'il mérite? Avec Tartuffe, Molière livre une satire grinçante de toutes les hypocrisies, satire qui fait mouche et qui, 300 ans plus tard, reste toujours de mise : en témoignent les mises en scène modernes, qui se succèdent, collant à l'actualité, et le nom de Tartuffe qui est définitivement passé dans la langue comme synonyme d'hypocrite.
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