Pierre Merlin
Les villes nouvelles en France
La France est venue tard à une politique de ville nouvelle. Créées dans les années 70, dans le cadre d’une politique d’aménagement du territoire, elles sont aujourd’hui au nombre de 9. Leur étude est donc relativement récente.
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L’école des pères
Avec les enfants grandissent leurs problèmes que l’adolescence rend aigus et dont la solution, faute de consensus, varie de maison en maison. Quelle indépendance, quelles études encourager ? Que reste-t-il de valeurs à transmettre ? Comment accueillir les premières amours ? Et quand ils seront partis, ces enfants, devenus adultes et vivant au loin des vies différentes, que pourra-t-il encore, Abel, que pourra-t-il pour eux ? Bien que L’École des pères ne relève aucunement de l’autobiographie, Hervé Bazin qui a sept enfants, onze petits-enfants, sait ce dont il parle. Il anime à sa façon cet Abel qui, d’abord pas très doué, apprend la compréhension, l’indulgence et raconte sa paternité sur un ton tour à tour amusé, vengeur, ironique ou tendre, transfigurant des situations que nous connaissons tous.
La femme de proie
Un homme, strict, convenable, amateur de livres rares, rencontre une jeune femme, Blanche, mariée, belle, inquiétante, un peu perverse. Au cours d’un voyage en Grèce, il devient son amant. Aussitôt, la passion. Il croit qu’il va connaître le bonheur. Il ignore que cet amour sera un long et terrible calvaire : qu’il va souffrir, être humilié, trompé, poussé à la plus extrême des solitudes et à la haine de soi. Une véritable descente aux enfers. Pourquoi Blanche s’acharne-t-elle à le torturer ? Pourquoi est-il incapable de se libérer d’un amour qui le détruit ? Plus elle s’éloigne de lui et le torture et plus il s’attache à elle…
Danse avec les loups
Fort Sedgewick. Un avant-poste au fin fond de l'Ouest sauvage. Trois ou quatre baraques délabrées, une poignée d'hommes épuisés. C'est là qu'est affecté le lieutenant Dunbar. II rêvait de grands espaces, de batailles glorieuses. A son arrivée, une surprise l'attend le fort est abandonné, il se retrouve seul. Seul… jusqu'au jour où il découvre une femme blessée qu'il ramène chez les Comanches. Au fil des jours, il gagne leur amitié, apprend leur langue… et tombe amoureux de cette étrange squaw aux yeux couleur de feu, cette Blanche que les Indiens ont enlevée quand elle était enfant. Comme elle, il deviendra un Comanche. Désormais, le lieutenant Dunbar n'existe plus. Il est celui qui « danse avec les loups ». Mais la guerre n'est pas finie. Pour l'armée des Etats-Unis d'Amérique, John Dunbar est un déserteur…
Seules les larmes seront comptées
Parvenu à l'heure des bilans, le narrateur, directeur d'hôpital, se souvient que, trente ans auparavant, on avait exhibé devant les étudiants, dans un amphithéâtre déjà vétuste, aujourd'hui disparu, sa mère, presque mourante, un écriteau sur la poitrine. Et d'autres souvenirs reviennent qui font affleurer quelques figures d'Argentins : Gabriel, le kinésithérapeute aveugle, Nicolas, le frère, et même Eva Perón, haranguant du haut d'un tracteur une foule de miséreux. Mais très vite, sur la scène de la mémoire, c'est l'extravagant M. Moralès qui s'impose. Ancien grand couturier, tour à tour avide d'absolu et succombant à l'abjection, il entraîne dans son sillage un cortège d'excentriques. Seul le souvenir de la mère, une femme aux yeux gris, pénétrée de la sagesse des humbles, revient apaiser le tumulte de la mémoire. Et les ombres, enfin, peuvent se dissiper.