Pierre Merlin
Les villes nouvelles en France
La France est venue tard à une politique de ville nouvelle. Créées dans les années 70, dans le cadre d’une politique d’aménagement du territoire, elles sont aujourd’hui au nombre de 9. Leur étude est donc relativement récente.
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Seules les larmes seront comptées
Parvenu à l'heure des bilans, le narrateur, directeur d'hôpital, se souvient que, trente ans auparavant, on avait exhibé devant les étudiants, dans un amphithéâtre déjà vétuste, aujourd'hui disparu, sa mère, presque mourante, un écriteau sur la poitrine. Et d'autres souvenirs reviennent qui font affleurer quelques figures d'Argentins : Gabriel, le kinésithérapeute aveugle, Nicolas, le frère, et même Eva Perón, haranguant du haut d'un tracteur une foule de miséreux. Mais très vite, sur la scène de la mémoire, c'est l'extravagant M. Moralès qui s'impose. Ancien grand couturier, tour à tour avide d'absolu et succombant à l'abjection, il entraîne dans son sillage un cortège d'excentriques. Seul le souvenir de la mère, une femme aux yeux gris, pénétrée de la sagesse des humbles, revient apaiser le tumulte de la mémoire. Et les ombres, enfin, peuvent se dissiper.
Le piège de Bogota
L'auteur de L'Année du dragon et du Prince de New York, grands succès en librairie comme au cinéma, nous entraîne en Colombie sur les traces du cartel de Medellin. Ray Douglas, qui lutte contre la drogue dans l'enfer new-yorkais, n'a rien d'un flic orthodoxe : veuf, solitaire, résolu, ses méthodes jugées « dérangeantes » en haut lieu lui valent d'être expédié en Colombie pour aider l'antenne locale de la « Drug Enforcement Agency. » Dans Bogota étouffante, populeuse et violente, il rencontre Jane Fox, journaliste intrépide qui a préféré à un mari et à une vie paisible la chasse aux reportages choc. Entre ces deux déracinés va naître une passion renforcée par un combat commun. Jusqu'à ce que se referme sur eux le piège de Bogota…
L’école des pères
Avec les enfants grandissent leurs problèmes que l’adolescence rend aigus et dont la solution, faute de consensus, varie de maison en maison. Quelle indépendance, quelles études encourager ? Que reste-t-il de valeurs à transmettre ? Comment accueillir les premières amours ? Et quand ils seront partis, ces enfants, devenus adultes et vivant au loin des vies différentes, que pourra-t-il encore, Abel, que pourra-t-il pour eux ? Bien que L’École des pères ne relève aucunement de l’autobiographie, Hervé Bazin qui a sept enfants, onze petits-enfants, sait ce dont il parle. Il anime à sa façon cet Abel qui, d’abord pas très doué, apprend la compréhension, l’indulgence et raconte sa paternité sur un ton tour à tour amusé, vengeur, ironique ou tendre, transfigurant des situations que nous connaissons tous.
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