Alain Ayache
Lettres à Prunelle
Quatrième de couverture – « Prunelle, si tu savais… Il faut, pour vivre, ne pas se laisser vivre, mais vivre dans l’urgence, ne pas laisser le temps filer, glisser entre les doigts. Si tu cours, tu iras plus vite. Si tu marches, tu iras plus loin. Si tu cries, tu seras entendue. Si tu parles, tu seras écoutée.
Vous aimerez aussi
Paul Valéry
Paul Valéry est un écrivain, poète, philosophe et épistémologue français. En 1889, il débute des études de droit et publie ses premiers vers dans la Revue maritime de Marseille. A cette époque, sa poésie est dans la mouvance symboliste. En 1890, sa rencontre avec Pierre Louÿs est déterminante pour l’orientation de sa vie de poète. Ce dernier lui présente André Gide et l’introduit dans le cercle étroit de Stéphane Mallarmé, dont il restera un ami fidèle. En 1892, à Gênes, Valéry passe par une crise existentielle. Il décide de consacrer l’essentiel de son existence à ce qui appelle « la vie de l’esprit ». Paul Valéry a laissé une oeuvre considérable parmi laquelle on trouve des écrits poétiques, des essais littéraires, artistiques et philosophiques.
Le parti pris des choses
L’huître, de la grosseur d’un galet moyen, est d’une apparence plus rugueuse, d’une couleur moins unie, brillamment blanchâtre. C’est un monde opiniâtrement clos. Pourtant on peut l’ouvrir : il faut alors la tenir au creux d’un torchon, se servir d’un couteau ébréché et peu franc, s’y reprendre à plusieurs fois. Les doigts curieux s’y coupent, s’y cassent les ongles : c’est un travail grossier. Les coups qu’on lui porte marquent son enveloppe de ronds blancs, d’une sorte de halos. À l’intérieur l’on trouve tout un monde, à boire et à manger : sous un firmament (à proprement parler) de nacre, les cieux d’en-dessus s’affaissent sur les cieux d’en-dessous, pour ne plus former qu’une mare, un sachet visqueux et verdâtre, qui flue et reflue à l’odeur et à la vue, frangé d’une dentelle noirâtre sur les bords. Parfois très rare une formule perle à leur gosier de nacre, d’où l’on trouve aussitôt à s’orner.
Chats – Textes et Poèmes
Chat coquin, chat espiègle, chat affectueux… Le chat, muse éternelle des écrivains, a aussi inspiré les photographes. Page après page, le chat se dévoile sous ses poses les plus incongrues et ses attitudes les plus attendrissantes. La plume de Charles Perrault, Jean de La Fontaine, Lewis Carroll, Franz Kafka, Claude Roy et de tant d’autres rendent hommage à cet animal si mystérieux.
Soleils de nuit – Livre neuf
LIVRE NEUF – Ce recueil est la source d’une révolte en poésie, personnelle, intime et privée. L’auteur prend tout d’abord conscience de l’absurdité des certitudes qui l’enferment, les fait tomber, et déplace son regard en changeant l’éclairage de sa perception de soi et du monde. Cette mise à nu se fait dans la nuit, dans l’obscurité propice à l’éclosion de son être. Les émotions et les sentiments prennent alors leur sens véritable. Il invite le lecteur à partager ses soleils de jour comme de nuit. Un questionnement permanent qui veut croire qu’il porte en lui les innombrables germes nécessaires à l’amélioration de notre monde.