Bernard Tapie
Librement
Février 97. Par une aigre fin d’après-midi, une meute de plus de deux cents journalistes cerne l’hôtel parisien de Bernard Tapie, rue des Saints-Pères. Quelques heures plus tard, les portes de la Santé se referment sur lui. Une secrète coalition est venue à bout d’un homme trop singulier pour rester longtemps supportable. Dans sa splendeur des années 80, au carrefour des affaires, du sport et des médias, il amusait et passionnait. Engagé en politique avec la faveur du prince, il était déjà inquiétant. Populaire, il devenait dangereux. Ministre, c’en était trop. On veut le priver de sa vie ? Eh bien, il va l’écrire lui-même, et dire sa vérité, sans rien cacher de ses faiblesses, de ses erreurs ni de ses dons hors du commun. « Je n’ai pas changé. La prison noie le faible, rend le truand criminel mais ne peut tuer le singulier. »
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Mon communisme
« La société capitaliste n’a pas mieux réussi que l’ex-URSS, laquelle était loin d’être communiste. Oh ! La société capitaliste existe bien, elle ! Elle se porte au mieux… du point de vue de la classe bourgeoise qui domine la société ! Mais cette société assure-t-elle aux habitants de ce monde la vie qu’ils pourraient attendre de la technique moderne ? Non, bien sûr que non ! Une grande partie de la planète, soumise comme le reste de l’humanité au système capitaliste, meurt de faim. A moins qu’elle ne meure avant de maladie. Le capitalisme est un échec aussi sur le plan politique. Les neuf dixièmes des pays de la terre, y compris certains qui sont représentés à l’ONU, vivent sous des dictatures, où les droits de l’homme sont méprisés par les dirigeants et inconnus des opprimés. C’est pourquoi je reste communiste. » – A. L.
Le petit terroriste
Omar Youssef Souleimane dit ici adieu à son enfance, celle d’un petit Syrien élevé dans une famille salafiste « normale », c’est-à-dire, comme la plupart des garçons autour de lui, en petit terroriste. Adieu à la Syrie gangrenée par l’état tyran. Adieu à la langue arabe par la mise au monde d’une écriture littéraire française. Adieu à l’Orient par la description minutieuse ? comme pour ne rien oublier? des événements qui l’ont conduit à adopter puis à rejeter son éducation, à devenir dissident, sur le long chemin des réfugiés vers la France. Ce monde-là qu’il dépeint n’est pas occidentalisé, il est pétri d’Islam, de sensibilité et d’humour. C’est le livre d’un voyage : entre deux pays, deux civilisations, deux langues. Le livre d’un Français.
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50 honorables raisons de détester le japon
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