Philippe Ebly
L’ile surgie de la mer
Le cargo sur lequel Serge, Thibaut et Xolotl ont embarqué a fait naufrage. Isolés sur une chaloupe de sauvetage à des milliers de kilomètres de la route la plus proche, ils se croient bien mal partis, quand tout à coup le canot de l’équipage devient transparent ! et les marins eux-mêmes, pareils à des fantômes qui s’éloignent. Mais la stupéfaction des trois garçons ne connaît plus de bornes lorsqu’ils se retournent. Car là où il n’y avait que l’océan, se dresse à présent une île. Une île qui ne figure sur aucune carte, et qui recèle un incroyable secret.
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Bérénice
Bérénice, au centre de l’œuvre de son auteur, en 1670, est une pièce singulière dans la production de Racine : c’est une tragédie où il n’y a pas de sang. Elle paraît peut-être d’autant plus douloureuse. Se séparer est pire ici que mourir. C’est le sort des trois personnages de la pièce : Bérénice, reine qui aime l’empereur Titus et qui devait l’épouser, Antiochus, qui voue un amour sans espoir à Bérénice. Il s’agit seulement de prononcer un mot, si dur, si tendre : adieu.
Britannicus
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« Géronte – On ne peut pas mieux raisonner, sans doute. Il n'y a qu'une seule chose qui m'a choqué : c'est l'endroit du foie et du cœur. Il me semble que vous les placez autrement qu'ils ne sont; que le cœur est du côté gauche, et le foie du côté droit. Sganarelle – Oui, cela était autrefois ainsi; mais nous avons changé tout cela, et nous faisons maintenant la médecine d'une méthode toute nouvelle. » Les cocasseries perpétuelles de Sganarelle et son charabia scientifique suffisent à tromper la crédulité de la patiente et de son entourage, pour notre plus grand bonheur. Et, pour comble de l'ironie, le faux médecin a affaire à une fausse malade…