Paul Couturiau
L’inconnue de Saigon
Au début des années 1950, à Paris, Maurice Chatrian est attiré par la une d’un quotidien. A Saigon, l’explosion d’une grenade a semé la désolation à la terrasse d’un café. Sur la photo qui illustre l’article, une jeune femme fixe l’objectif, les yeux hagards. C’est le coup de foudre. Pour elle, Chatrian va tout quitter, sans laisser d’adresse. Dans sa quête, il fera des rencontres suspectes, qui lui vaudront d’être pris pour un agent secret. Lui qui ne se sent pas concerné par le conflit indochinois jouera le jeu dans l’espoir de retrouver son « inconnue de Saigon ». Quand il la découvrira enfin, il s’apercevra qu’on ne peut impunément demeurer indifférent face à l’enfer.
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Par un chaud dimanche d’été, près du bassin du port de l’Arsenal, sur le boulevard Bourdon, à Paris, deux promeneurs, Bouvard et Pécuchet, se rencontrent par hasard sur un banc public et font connaissance. Ils s’aperçoivent qu’ils ont eu tous deux l’idée d’écrire leur nom dans leur chapeau : « Alors ils se considérèrent. ». Tombés sous le charme l’un de l’autre, Bouvard et Pécuchet découvrent que non seulement ils exercent le même métier de copiste, mais qu’en plus ils ont les mêmes centres d’intérêts. S’ils le pouvaient, ils aimeraient vivre à la campagne.
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Histoire de l’ascension infernale d’Évariste Gamelin, jeune peintre parisien, engagé dans la section de son quartier du Pont-Neuf, Les dieux ont soif décrit les années noires de la Terreur à Paris, entre les ans II et III. Farouchement jacobin, fidèle entre les fidèles de Marat et Robespierre, Évariste Gamelin finira par être nommé juré au tribunal révolutionnaire. La longue et implacable succession des procès quotidiens de plus en plus expéditifs (à partir de la loi de prairial en particulier) entraîne cet idéaliste dans une folie qui le coupera de ses proches et précipitera sa propre chute à la suite de son idole Robespierre, au lendemain du 9 Thermidor.
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