Gérard Marie Henry
L’OMC
La mondialisation et la libéralisation des échanges sont soumises à des critiques multiples de la part de groupes de pression qui veulent défendre les « victimes du capitalisme », Faut-il admettre le caractère inéluctable du nouveau protectionnisme alors que c’est à l’ouverture des échanges que les pays développés doivent leur prospérité et qu’il faudrait tout faire pour que les pays en développement suivent la même voie ?
Vous aimerez aussi
La dette odieuse de l’Afrique – Livre neuf
Comment l’endettement et la fuite des capitaux ont saigné un continent – Léonce Ndikumana et James K. Boyce démasquent les liens intimes entre les prêts étrangers et la fuite des capitaux. Plus de la moitié de l’argent emprunté par les gouvernements africains dans les dernières décennies a « fuit » dans la même année, une partie importante étant déposée dans des comptes privés dans les mêmes banques qui ont fourni les prêts. Entre-temps, le service de la dette continue à drainer les ressources rares de l’Afrique, réduisant ainsi les fonds disponibles pour la santé publique et d’autres besoins de base. De façon provocatrice, les auteurs proposent que les gouvernements africains devraient répudier ces « dettes odieuses » dont leur peuple n’a tiré aucun avantage et que la communauté internationale devrait aider dans cet effort.
Plus encore !
Le chômage, la précarité, les dettes à rembourser, les retraites à payer, les soins à assurer, c’est l’héritage que les « baby-boomers » transmettent à leurs enfants. Après avoir reçu en partage une France prospère et championne de la croissance, notre génération laisse une France défaite. Comment en est-on arrivé là ?
… L’analyse implacable faite dans ce livre par F de Closets, nourrie d’informations foisonnantes, fera grincer bien des dents, et notamment du côté des grands patrons salariés, premiers bénéficiaires des nouvelles « privilégiatures ». Mais elle apportera aussi un souffle d’espoir à tous ceux qui, au-delà des guerres idéologiques, veulent se mettre au travail pour rendre à nos enfants l’avenir qu’on leur a volé.
La France face à sa dette
La dette publique, c’est : 41 000 euros par ménage, soit 1 138 milliards d’euros en 2005 ; 45 milliards d’euros d’intérêts à rembourser chaque année, soit l’intégralité des recettes de l’impôt sur le revenu ; + 235 % en quinze ans, entre 1990 et 2005. 2015, c’est l’année de la banqueroute de la France, si la tendance se prolonge. La dette publique s’impose comme LE sujet de la campagne présidentielle. Depuis dix ans la dérive des comptes publics s’est emballée, faisant de la France le pays de l’Union européenne dont le taux d’endettement a augmenté le plus vite. Cette dérive est d’autant plus préoccupante que les dépenses accumulées n’ont pas servi à renforcer notre potentiel de croissance mais ont eu pour effet de reporter nos dépenses actuelles de santé et d’indemnisation du chômage sur les générations futures.
L’auteur analyse quatre chocs majeurs susceptibles d’intervenir dans un avenir proche: énergétique, financier, démographique et alimentaire, géopolitique. Chacun d’entre eux aura des conséquences importantes sur les grands équilibres mondiaux, d’autant que leur caractère cumulatif et combinatoire devrait en accroître les impacts. La gestion, et en particulier l’anticipation de ces chocs, sera donc déterminante pour éviter les crises, économique et financière, et maintenir la paix dans le monde. À partir de ces diverses hypothèses, l’auteur établit onze scénarios pour l’avenir, du plus sombre au plus optimiste. Dans un tel contexte, il affirme sa préférence pour le modèle de l’Union européenne, qui, malgré les difficultés, ferait de la rigueur économique la condition nécessaire à l’expansion des valeurs de liberté et du « rêve européen ». En fonction de sa vision personnelle, chaque lecteur pourra cependant estimer quel est le scénario le plus probable