Gérard Marie Henry
L’OMC
La mondialisation et la libéralisation des échanges sont soumises à des critiques multiples de la part de groupes de pression qui veulent défendre les « victimes du capitalisme », Faut-il admettre le caractère inéluctable du nouveau protectionnisme alors que c’est à l’ouverture des échanges que les pays développés doivent leur prospérité et qu’il faudrait tout faire pour que les pays en développement suivent la même voie ?
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Fraudes à la commission européenne
Que s’est-il passé à la Commission ? Favoritisme, fraudes, abus ? Un combat » David contre Goliath « , dans les couloirs de la Commission ? En regardant par-dessus l’épaule de l’auteur nous entrons dans son récit comme dans un roman policier. L’essentiel de l’affaire s’est cristallisé autour d’Edith Cresson : le programme Leonard de Vinci (formation professionnelle) mais aussi les contrats de complaisance de René Berthelot, son dentiste. l’histoire : un fonctionnaire européen, Paul van Buitenen, dénonce des fraudes découvertes au sein de la Commission européenne et transmet un dossier sulfureux au Parlement européen. Son témoignage conduit à la démission collective de la Commission et menace aujourd’hui encore directement de hauts fonctionnaires. Quant au courageux fonctionnaire qui n’a fait que suivre sa conscience et son sens de l’honnêteté, il est suspendu pendant quatre mois puis muté.
La France face à sa dette
La dette publique, c’est : 41 000 euros par ménage, soit 1 138 milliards d’euros en 2005 ; 45 milliards d’euros d’intérêts à rembourser chaque année, soit l’intégralité des recettes de l’impôt sur le revenu ; + 235 % en quinze ans, entre 1990 et 2005. 2015, c’est l’année de la banqueroute de la France, si la tendance se prolonge. La dette publique s’impose comme LE sujet de la campagne présidentielle. Depuis dix ans la dérive des comptes publics s’est emballée, faisant de la France le pays de l’Union européenne dont le taux d’endettement a augmenté le plus vite. Cette dérive est d’autant plus préoccupante que les dépenses accumulées n’ont pas servi à renforcer notre potentiel de croissance mais ont eu pour effet de reporter nos dépenses actuelles de santé et d’indemnisation du chômage sur les générations futures.
Le défi de l’argent
George Soros est le gourou des marchés financiers. Quand il achète des mines d’or, le métal jaune monte. Et l’or baisse si l’on apprend qu’il a vendu. Celui qui aurait investi 50 000 francs dans son Quantum Fund en 1969 serait aujourd’hui à la tête de 60 millions ! Soros est devenu malgré lui l’homme qui fait trembler les marchés et le symbole de la spéculation internationale. Et pourtant, il est l’un des plus féroces critiques de ce système : « Si les marchés ne sont pas réglementés rapidement, explique-t-il, nous allons au-devant de catastrophes pires que celles des années trente. » Milliardaire, il est aussi philosophe et philanthrope : il donne chaque année 300 millions de dollars pour faire vivre un réseau de fondations qui, en particulier, aident l’Europe de l’Est et la Russie à sortir du communisme. Ce prophète est l’un des hommes les plus influents et aussi l’un des plus mystérieux qui soient. Ses fondations enseignent la tolérance et les valeurs démocratiques. Il a bloqué la fuite des savants russes vers l’Ouest. Que pense-t-il de la France au plan de la croissance ? de l’Europe ? de notre avenir ? Il répond d’une manière fulgurante à toutes les questions que nous nous posons. La philosophie qui l’a conduit à devenir le plus grand financier du monde a été, pendant des années, un secret bien gardé. La voici révélée.
Planète – Huile de palme
La culture de l’huile de palme connaît une expansion rapide d’un bout à l’autre du monde. Ces nouvelles plantations en monoculture ont pour corollaire la destruction des forêts tropicales, l’exploitation de la main d’œuvre et un accaparement brutal des terres. Dans les pays comme la Malaisie ou l’Indonésie, il devient de plus en plus difficile d’acquérir de nouvelles terres pour y établir des plantations, ce qui pousse les grands producteurs à se tourner vers l’Afrique qui est le berceau du palmier à huile. Au cours des quinze dernières années, des sociétés étrangères ont signé plus de 60 accords représentant une superficie de près de 4 millions d’hectares en Afrique centrale et en Afrique de l’Ouest, pour développer des plantations de palmiers à huile.