Jean Sarkozy
Ma vie, mon oeuvre, mon scooter
« C’est un livre que j’ai longtemps mûri : l’idée m’en est venue quand j’avais trois ans et demi, pendant que mon père cassait des cailloux en Allemagne, du 9 au 16 novembre 1989. Simplement, pour le publier, j’ai attendu de savoir écrire et d’être légitime – parce que moi, je ne veux pas du soupçon. » J. S.
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Le meilleur de l’humour français
Un critique demandait un jour à Michel Leeb, qui fut d’abord professeur de philosophie: – « Comment vous est venu votre don comique? » – « J’ai d’abord ri de moi, répondit-il, ce qui m’a beaucoup aidé à faire rire les autres. ». // Passionné par le comique, Michel Leeb s’est fait pour cet ouvrage prêcheur de perles dans l’océan de « l’humour français ». Il en a montré la permanence, dans les onze chapitres de ce livre où, sauf exception, les Anciens et les Modernes se côtoient sans souci chronologique. C’est à l’esprit qu’est allée toute l’attention de Michel Leeb: mots d’auteurs, réparties cinglantes, boutades ironiques, brassés dans l’épaisseur du langage et servis par des surdoués avec la promptitude de l’éclair.
Sors de ce corps, William !
C’était Roméo et Juliette et patatras : c’est Peines d’amours perdues … Plaquée par l’homme de sa vie, Rosa est prête à tout pour le récupérer. Au point de croire aux boniments du magicien Prospero, spécialiste ès voyages dans le temps et retour d’affection … Mal lui en prend car, sitôt ensorcelée, la jeune femme reprend conscience dans la peau de … William Shakespeare.
Si la vie et l’amour ont un sens, la colocation cérébrale avec le grand Will risque de faire sauter quelques certitudes …
Comment se débarrasser d’un ado d’appartement
En 2006, Anne de Rancourt, mère admirable de quatre jeunes adolescents, faisait rire la France entière (et certains pays adjacents) avec un inénarrable pamphlet : Comment élever un ado d’appartement ? Cinq ans plus tard, lesdits ados enfin élevés (mal) et devenus grands (dadais) refusent de quitter le cocon familial. L’auteure au bord de la « crise de mère » ne sait plus alors à quel saint se vouer pour enrayer leur « tanguysme » chronique. Il faut que jeunesse se casse ! C’est pourquoi elle imagine des stratagèmes pervers pour les persuader d’aller voir ailleurs « si elle y est ». Il faudra qu’elle leur « pourrisse grave » la vie et qu’elle s’immisce entre autres dans leurs fêtes rituelles pour qu’ils se décident enfin à ouvrir un œil sur ce qui les attend hors du cocon familial. Mais leur mère si aimante acceptera-t-elle de les laisser partir ? C’est tout le paradoxe de ce livre aussi drôle qu’émouvant.
Les soupers du Prince
Il est des gens à qui la vie réserve bien des surprises. Tenez, Édouard Blanvin, trente-deux ans, beau gosse, passionné par les bagnoles. Et pas n’importe lesquelles s’iouplaît ! Des tractions avant qu’il bichonne amoureusement comme les petites nénettes qui » raffolent de sa gueule d’amour de gentil voyou « . Un jour, sa chère môman lui révèle qu’il est le fils du défunt prince de Montégrin. Doudou serait donc Édouard Ier. De la banlieue grise au château d’opérette, il n’y a qu’un pas. Doudou le franchit allègrement. La grande vie commence. Les surprises et les ennuis aussi… !