André Cédilot, André Noël
Mafia inc.
Montréal, 1978. Alors que survient l’assassinat du parrain calabrais Paolo Violi, nul ne devine l’ampleur de la « machine » mafieuse qui se cache derrière ce meurtre. Pour le clan adverse des Siciliens, c’est le début d’une épopée qui va durer plus de 30 ans. Après avoir échappé à la justice pendant des décennies, les chefs mafieux Nicolò et Vito Rizzuto sont arrêtés et condamnés au milieu des années 2000, l’un à Montréal et l’autre aux États-Unis. Or, dans le cœur du clan sicilien, frappé d’une série de meurtres stratégiques, la débandade continue. Dans un style vivant et fouillé, ce livre dévoile comment les deux parrains montréalais ont bâti, par la force et la corruption, un empire devenu à coups d’alliances et de compromis l’une des grandes puissances du crime organisé en Amérique du Nord…
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OVNIS – Enquête sur un secret d’États
On les appelle phénomènes aérospatiaux non identifiés, soucoupes volantes, ufos ou plus simplement ovnis… Que savons-nous de ces singulières apparitions lumineuses, de ces étranges vaisseaux qui traversent notre espace aérien ? Hallucinations collectives ? Méprises météorologiques ? Manifestations d'un autre monde ? Les auteurs de ce document saisissant ont enquêté pendant plus d'un an sur le sujet, de manière journalistique, en toute objectivité. Ils ont rencontré des spécialistes de la question dans le monde entier : pilotes de ligne et de chasse, astrophysiciens, ingénieurs, représentant du ministère de la Défense britannique, astronomes, ufologues, responsables de l'agence spatiale… Cette « Enquête sur un secret d'États » se veut avant tout un ouvrage de vulgarisation, accessible et référencé, sur le sujet des ovnis, dans lequel histoires vécues et faits inventoriés côtoient rencontres, réflexions et hypothèses. Les auteurs apportent, surtout, des révélations. L'armée de l'air américaine, la CIA, la gendarmerie française, la Défense britannique et la marine russe ont ouvert une partie de leurs archives.
L’Année Terrible
En décembre 1908, Jules Garçon, jeune écrivain originaire de Saint-Pol-sur-Ternoise, dans le Pas-de-Calais, termine, sous le pseudonyme de Georges le Tervanick, la transcription des souvenirs de Dominique Thelliez relatifs à son engagement dans la guerre franco-prussienne de 1870. Car il faut dire que son enfance, comme tant d’autres, a été bercée par les récits de cette guerre et, sans doute, par nombre de couplets revanchards ayant pour thème l’Alsace et la Lorraine. Jules Garçon entend donc témoigner à la fois des souffrances et du désarroi de toute une génération, celle de ses grands-parents, et de la modeste grandeur de deux hommes : Dominique Thelliez, « un vieux, brave troupier », et Léopold Foulon, son propre grand-oncle, « mobile » du Pas-de-Calais. Deux « obscurs », acteurs à peine, niais témoins actifs, attristés souvent, souvent malicieux, discrètement critiques, de cette campagne lamentable où les humbles, servirent de pions dans le jeu de dirigeants politiques et militaires d’une confondante incompétence.
Maréchal Rommel – La guerre sans haine
Aucun grand capitaine de la Seconde Guerre mondiale n'a écrit de récit aussi clair et aussi percutant sur la stratégie militaire que Rommel dans ses Carnets. Soucieux de tirer les leçons de ses campagnes, il rend compte mieux que quiconque du Blitzkrieg puis des combats dans le désert. En lisant ses textes, on entre au coeur de sa réflexion stratégique, toujours ancrée dans l'action. On découvre un chef de guerre qui s'est constamment affranchi des règles traditionnelles pour surprendre l'ennemi et le prendre de vitesse, mais aussi un homme pour qui les combats devaient épargner le plus possible les civils et éviter les représailles. À la fois craint et estimé par les Alliés, notamment britanniques, qui ont contribué à bâtir sa «légende», il demeure un soldat discipliné, que sa formation a toujours empêché de remettre en cause le pouvoir du Führer. Bien que sa mort ordonnée par Hitler ait interrompu ce récit, ce témoignage n'en reste pas moins capital pour l'histoire.
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Nous sommes en 1987. Dans un Maroc qui vit encore dans la peur, sur une route entre deux villes, Rabat et Salé, le Roi Hassan II va passer. Perdus au milieu de la foule, deux amis, Omar et Khalid, un pauvre et un riche, l’attendent. Le riche a été choisi pour aller baiser la main du souverain. L’autre est jaloux. La guerre des classes est déclarée. Elle se terminera au milieu de la forêt, dans le sang.