Docteur Jean-Michel Borys
Maigrir avec la méthode Forking
« Petit déjeune comme un roi, déjeune comme un prince et dîne comme un pauvre ». Dîne avec une fourchette ! La méthode Forking repose sur un principe enfantin : ne se nourrir, le soir uniquement, que d’aliments impliquant l’usage d’une fourchette et seulement une fourchette ! Pour le reste de la journée, on consomme tout ce qu’on veut. Le principe peut faire sourire mais en y réfléchissant un tout petit peu, il est surtout logique et malin… Le dîner à la fourchette prête à rire mais c’est ingénieux ! Il se trouve que les aliments accessibles avec seulement une fourchette se trouvent être les bons, ceux qui ne se transforme pas en vilaine graisse la nuit !
Vous aimerez aussi
Dujardin – Le surdoué
Le parcours de Jean Dujardin contient tous les ingrédients d'une incroyable success story : des premiers spectacles de café-théâtre avec la troupe des Nous C Nous, à l'émission Graines de star sur M6 où il se fait remarquer, c'est par la série Un gars, une fille sur France 2 qu'il acquiert une véritable popularité auprès du grand public. Audacieux et passionné, il réussit le pari de tourner pour le cinéma, qui rechigne d’abord à lui ouvrir ses portes. Pourtant, son ascension est fulgurante. Ses films Brice de Nice, et les deux OSS 117 cartonnent au box-office. En à peine quelques années, il gravit les marches d'une notoriété impressionnante. Devenu véritable chef de file du cinéma français, il est à ce jour l'unique comédien de l’Hexagone à avoir remporté l'Oscar du Meilleur acteur à Hollywood, pour son rôle dans The Artist.
Rémanence
Comment grandir quand on a connu l'horreur ? Quinze ans auparavant, deux enfants s'échappaient des geôles du plus dangereux des criminels, qui disparaissait après avoir mis la France à feu et à sang. Clara et Louis sont aujourd'hui adultes mais le vernis de leur existence se fissure. L'emprise de Kurtz a profondément gangréné leurs esprits. Insidieusement, le chaos s'installe. Les voix de l'ombre se font entendre à nouveau. « Je devrais arrêter de répondre au téléphone. Ce serait plus sage. Je devrais mais je n'y arrive pas. Pas même à débrancher la prise. Je prends un Stilnox pour ne pas entendre la sonnerie. Les fantômes, ça ne téléphone pas. »
Certaines n’avaient jamais vu la mer
L'écriture de Julie Otsuka est puissante, poétique, incantatoire. Les voix sont nombreuses et passionnées. La musique sublime, entêtante et douloureuse. Les visages, les voix, les images, les vies que l'auteur décrit sont ceux de ces Japonaises qui ont quitté leur pays au début du XXe siècle pour épouser aux Etats-Unis un homme qu'elles n'ont pas choisi. C'est après une éprouvante traversée de l'océan Pacifique qu'elles recontrent pour la première fois à San Francisco leur futur mari. Celui pour lequel elles ont tout abandonné. Celui dont elles ont tant rêvé. Celui qui va tant les décevoir. A la façon d'un choeur antique, leurs voix s'élèvent et racontent leurs misérables vies d'exilées … leur nuit de noces, souvent brutale, leurs rudes journées de travail dans les champs, leurs combats pour apprivoiser une langue inconnue, la naissance de leurs enfants, l'humiliation des Blancs, le rejet par leur progéniture de leur patrimoine et de leur histoire … Une véritable clameur jusqu'au silence de la guerre. Et l'oubli…
Quand la nuit
Marina a l'allure fragile d'une jeune fille et a un fils de deux ans, qu'elle élève au mieux, en se reprochant de ne pas être une mère parfaite : trop égoïste, maladroite, impatiente, fautive. Elle part avec le petit Marco se reposer dans un hameau des Dolomites, à la frontière autrichienne, où elle loue un appartement à un montagnard du cru, Manfred. Manfred a les yeux clairs et durs, les rides du guide de haute montagne, sa mère l'a abandonné, lui et ses frères, quand il était enfant, puis sa femme l'a quitté, le laissant seul, tout à son mépris du genre féminin. Ils n'ont rien pour se plaire, sinon un noyau de solitude qu'ils partageront, brutalement quand la nuit vient, alors que montent le désir et l'absence de l'autre. Ils s'esquivent puis se trouvent, comme si le monde était soudain à eux. Dans ce roman intimiste écrit à deux voix, Cristina Comencini fait jaillir du silence des personnages, du paysage minéral qui les entoure, torrents, roches, éboulis, une prose enivrante et désespérée.