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Peter Harry Brown, Patte B. Barham
Marilyn, histoire d’un assassinat
Voici enfin l’histoire des derniers jours de Marilyn Monroe. Quatorze semaines pendant lesquelles deux complots vont se tramer pour aboutir au dénouement du 4 août 1962. D’un côté, un studio hollywoodien au bord de la faillite qui utilise l’actrice pour retarder l’échéance ; de l’autre, une conspiration rampante où trempent les frères Kennedy. Après deux ans d’enquête, les auteurs démontrent que la thèse du suicide ne tient pas. La CIA et le FBI ont tout fait pour dissimuler les liens intimes qui l’unissaient à John et Robert Kennedy ; mais aussi pour occulter la lutte féroce qui l’opposait à la Fox et à l’establishment de Hollywood. Marilyn n’était ni dépressive, ni abandonnée ni sur le déclin. Son pouvoir s’étendait jusqu’à l’homme le plus puissant du monde. Elle le savait et c’est pour ça qu’on l’a tuée.
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Rien de grave
« Tu t’attendais à quoi ? Je lui ai dit. Tu crois que ça va être facile de me quitter ? Tu crois que je vais te laisser faire comme ça ? J’ai lancé le cadre par terre, le verre s’est brisé mais comme c’était pas assez, j’ai bondi du lit et j’ai déchiré la photo, celle qu’il prétendait tant aimer, la photo de nous deux en mariés, beaux et légèrement ridicules, il y avait tant de monde qu’on ne connaissait pas à notre mariage qu’on est partis avant la fin. Il a eu l’air triste, plus de la photo déchirée que du fait de me quitter. Il a toujours été fou avec les photos. Parfois je me disais qu’il n’aimait les choses de la vie que pour les voir un jour en photo. Moi c’est le contraire, rien ne me fait plus peur qu’une photo de bonheur avec toute la quantité de malheur qu’elle promet, qu’elle contient, mais sans le dire, en cachant bien son jeu. Je ne savais pas encore que c’était la meilleure chose qui puisse m’arriver, qu’il me quitte. Comment j’aurais pu le savoir ? Il était toute ma vie, sans lui je n’existais pas. »
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