Corneille
Médée
» Ici vous trouverez le crime en son char de triomphe » (Corneille, Examen). Corneille met en scène en la personne de Médée une sorcière vindicative qui s’apprête à sacrifier ses enfants pour frapper l’homme qu’elle aime au plus intime de lui-même. Le génie et le souci de vérité de l’immense tragédien parviennent néanmoins à nous rendre humaine et quelquefois touchante cette » jalouse en fureur » inaccessible au remords. Injustement oubliée, cette magnifique réécriture du mythe antique de Médée, qui paraît pour la première fois en édition scolaire, est l’occasion d’aborder au lycée la tragédie et le tragique, de s’interroger sur la représentation du monstre au théâtre et de sensibiliser les élèves à la poésie de la tangue classique.
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Athalie
Athalie est la tragédie de Racine qui montre la plus sûre technique dramatique ; toutes les lois du théâtre y sont appliquées. Athalie règne depuis huit ans ; il faudra qu'en une journée, Joas, caché dans le temple, inconnu de tous, soit couronné, et Athalie condamnée à mort. Celle-ci, avertie par un songe, veut se faire livrer l'enfant. Le grand prêtre attire la reine dans un piège, le peuple se rallie à Joas, mais l'action ne connaît aucun temps mort.Cependant, c'est une pièce religieuse : la mythologie y prend la forme de l'Histoire Sainte, la fatalité devient providence divine.
Le Roman de Renart
Renart est de triste réputation parmi les animaux qui, souvent, ont subi à leurs dépens son caractère malin, sa ruse et sa cupidité. Mais l’expert en tromperies se trouve parfois battu sur son propre terrain, et par des créatures aussi inoffensives que le coq Chanteclerc ! En revanche, lorsqu’il s’en prend au loup Ysengrin, Renart s’attire un ennemi redoutable car le loup, qui est loin d’avoir un coeur d’agneau, n’aura de cesse de se venger… Les savoureuses aventures du sieur rouquin, ses hauts faits, et ses démêlés avec la société des animaux.
Horace
La pièce, dont l’action se situe à l’origine de Rome, débute dans une ambiance tragique : la famille romaine des Horaces est unie à la famille albaine des Curiaces. Le jeune Horace est marié à Sabine, jeune fille albaine dont le frère Curiace est fiancé à Camille, sœur d’Horace. La guerre fratricide qui éclate entre les deux villes rompt cette harmonie. Pour en finir, chaque ville désigne trois champions qui se battront en combat singulier pour décider qui devra l’emporter. Contre toute attente, le sort désigne les trois frères Horace pour Rome et les trois frères Curiace pour Albe. Horace, étonné, ne s’attendait pas à un si grand honneur. Les amis se retrouvent ainsi face à face, avec des cas de conscience résolus différemment : alors qu’Horace est emporté par son devoir patriotique, Curiace se lamente sur son destin si cruel. Même le peuple est ému de voir ces six jeunes gens, pourtant étroitement liés, combattre pour le salut de leur patrie. Mais le destin en a décidé ainsi. Lors du combat, deux Horaces sont rapidement tués et le dernier, héros de la pièce, doit donc affronter seul les trois Curiaces blessés ; mêlant la ruse et l’audace, en faisant d’abord semblant de fuir pour éviter de les affronter ensemble puis en les attaquant, il va pourtant les tuer un par un et remporter ainsi ce combat.
Iphigénie
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