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Robert Muchamore
Mission 12 – La vague fantome
Ultime mission pour James Adams : assurer la sécurité d’un gouverneur indonésien en visite à Londres. Mais James découvre que ce politicien corrompu s’est enrichi sur le dos des victimes d’un tsunami dévastateur. Il doit alors faire face à un sérieux dilemme : accomplir sa mission sans se poser de questions, ou trahir CHERUB au risque d’entacher son irréprochable CV d’agent ?
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Savez-vous ce que c’est qu’une « chèvre blanche » ? Eh bien, en jargon vaudou, c’est un doux euphémisme pour désigner la victime d’un sacrifice humain. Et quand ces types sont venus me demander de relever un mort de deux cents ans et des poussières, j’ai tout de suite compris ce que ça impliquait. Je veux bien égorger des poulets, un mouton, voire un buffle dans les cas désespérés… mais ça, non ! Pas question… Mais je les ai envoyés promener, eux et leur chèque d’un million de dollars. L’ennui, c’est que tout le monde n’a pas mon sens moral. Que ces salauds vont bien dégoter quelqu’un pour faire le boulot. Qu’on va se retrouver avec un mort-vivant raide dingue, tout sauf végétarien, et semant la panique. Et que c’est encore la petite Anita qui va devoir se le coltiner ! Comme si je n’avais pas déjà assez de problèmes avec les vampires…
Les aventures de Tom Bombadil
Au milieu des années cinquante, un professeur d’Oxford à l’imagination inépuisable créait une épopée fabuleuse qui allait devenir l’objet d’un culte jaloux pour toute une génération de lycéens anglais avant de conquérir le monde entier. Aujourd’hui, les lecteurs du « Seigneur des anneaux » se comptent par millions, mais ces adeptes des « Hobbits » et de leur pays des merveilles continuent à se comporter comme une secte secrète ou une maçonnerie d’initiés. Afin de faciliter l’accès des plus jeunes à son royaume fantastique, J.R.R. Tolkien publia « Bilbo le Hobbit », sésame de l’œuvre, en 1937 et, plus tard, des récits comme « Les aventures de Tom Bombadil », le joyeux drille, qui prolongent l’enchantement sur le rythme des comptines enfantines.
L’Eve future
L’Ève Future (1886) est au roman ce que les « Poésies » de Mallarmé sont à la poésie : le chef-d’oeuvre de l’époque symboliste, l’anti-Zola, l’anti-Goncourt.
Villiers est le plus grand conteur fantastique français. La donnée est fantastique, ou de science-fiction, puisqu’il s’agit de créer une femme artificielle, qui évite les inconvénients des femmes réelles. Ce livre traite de l’amour impossible, pour une femme qui n’existe pas. C’est aussi un roman de la révolte, qui se termine sur le frisson du créateur de l’automate. Edison, face au silence glacé, à « l’inconcevable mystère » des cieux ; un roman proche du mythe de Faust autant que de Jules Verne, par l’anticipation scientifique ; un ouvrage philosophique parce qu’il médite sur l’être et le paraître. Le style est brillant, somptueux, insolite et ironique, comme Mallarmé l’a relevé : il mène « l’ironie jusqu’à une page cime, où l’esprit chancelle. »
Univers 12
Les animaux fabuleux, les bestioles galactiques et les créatures mutantes, c’est la science-fiction de papa. Mais la S-F d’aujourd’hui les utilise également. R.A. Lafferty nous décrit une foire aux animaux très spéciale. C’est un ours qui intéresse Robert F. Young, tandis que Philip K. Dick nous parle d’animaux musiciens dans la plus belle tradition de l’absurde. Pour ne pas être en reste, le dessinateur Lesueur imagine une ferme de l’avenir assez cauchemardesque. Il n’y a pas que des animaux dans ce numéro. Vous y rencontrerez également le Christ, une Lolita, Las Vegas revu par William Burroughs, et René Durand lui-même. Oui, il est à la fois l’auteur et le protagoniste de sa nouvelle.