- Home
- >
- Fantastique
- >
- Mission 13 – Le clan aramov
Robert Muchamore
Mission 13 – Le clan aramov
Après huit longs mois d’attente, Ryan se voit enfin confier sa première mission CHERUB. Sa cible : Ethan, un jeune Californien privilégié passionné par l’informatique et le jeu d’échecs. Le profil type du souffre-douleur idéal… sauf que sa grand-mère dirige le plus puissant syndicat du crime du Kirghizstan. Si Ryan espérait profiter de cette opération pour bronzer sous le soleil californien, il déchantera bien vite.
Vous aimerez aussi
Savez-vous ce que c’est qu’une « chèvre blanche » ? Eh bien, en jargon vaudou, c’est un doux euphémisme pour désigner la victime d’un sacrifice humain. Et quand ces types sont venus me demander de relever un mort de deux cents ans et des poussières, j’ai tout de suite compris ce que ça impliquait. Je veux bien égorger des poulets, un mouton, voire un buffle dans les cas désespérés… mais ça, non ! Pas question… Mais je les ai envoyés promener, eux et leur chèque d’un million de dollars. L’ennui, c’est que tout le monde n’a pas mon sens moral. Que ces salauds vont bien dégoter quelqu’un pour faire le boulot. Qu’on va se retrouver avec un mort-vivant raide dingue, tout sauf végétarien, et semant la panique. Et que c’est encore la petite Anita qui va devoir se le coltiner ! Comme si je n’avais pas déjà assez de problèmes avec les vampires…
L’Eve future
L’Ève Future (1886) est au roman ce que les « Poésies » de Mallarmé sont à la poésie : le chef-d’oeuvre de l’époque symboliste, l’anti-Zola, l’anti-Goncourt.
Villiers est le plus grand conteur fantastique français. La donnée est fantastique, ou de science-fiction, puisqu’il s’agit de créer une femme artificielle, qui évite les inconvénients des femmes réelles. Ce livre traite de l’amour impossible, pour une femme qui n’existe pas. C’est aussi un roman de la révolte, qui se termine sur le frisson du créateur de l’automate. Edison, face au silence glacé, à « l’inconcevable mystère » des cieux ; un roman proche du mythe de Faust autant que de Jules Verne, par l’anticipation scientifique ; un ouvrage philosophique parce qu’il médite sur l’être et le paraître. Le style est brillant, somptueux, insolite et ironique, comme Mallarmé l’a relevé : il mène « l’ironie jusqu’à une page cime, où l’esprit chancelle. »
La dame de pique (et autres textes)
La Dame de pique, nouvelle fantastique d’Alexandre Pouchkine (1799-1837), structurée comme un roman, met en scène des personnages du théâtre populaire. La fin, suggérée par une citation en exergue, met le lecteur sur la voie : « La dame de pique signifie une malveillance cachée. » Écrivant comme on abat l’une après l’autre ses cartes maîtresses, Pouchkine rencontre différentes figures du fantastique (le comte de Saint-Germain, une revenante), mais sans s’y attarder. Le dialogue, la satire sociale, quelques remarques mêmes sur la littérature russe arrivent à trouver place dans ce condensé romanesque.
L’enfer des rêves
Deirdre Vale, seule rescapée avec sa fille Laney, 12 ans, d’un drame épouvantable, travaille à la clinique psychiatrique du docteur Devane, spécialiste des enfants autistes.
La jeune femme possède un véritable don : celui d’entrer dans les rêves de ses semblables, de manipuler ainsi leurs désirs les plus inconscients, leurs peurs les plus secrètes. Le jour où une religieuse expulsée du Guatemala à cause de son activisme politique et social arrive à la clinique, Deirdre est loin de se douter de l’implacable mécanique qui va l’emporter. On retrouve dans ce récit aux nombreux rebondissements, où l’on va de surprise en surprise, tous les thèmes chers à Theodore Roszak, que ce soit l’exploration de l’inconscient, le complot ou la corruption du pouvoir. Une fois encore, l’auteur traite de la liberté de l’homme et de la lutte sans fin entre le bien et le mal.