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Annie Porte
Mon père de cœur : L’Abbé Pierre
Une image inoubliable a bouleversé la France, en 1954: l’abbé Pierre portant dans ses bras une petite fille blonde. La petite fille, c’est Annie Porte. Elle lui doit la vie et, plus encore, le bonheur de vivre. Tout comme sa mère, Jeanine, qu’il sauva, enceinte, de la boue et de la misère, un soir de 1950. Et sa fille, Marlène, devenue avocate. « Trois générations pour sortir une famille de la misère, c’est extraordinaire! » dit l’abbé Pierre. L’abbé avait tout lieu de se montrer fier de ces femmes, Jeanine, Annie et Marlène, symboles de son combat contre l’extrême pauvreté. En voici l’itinéraire semé d’embûches, raconté par Annie Porte. « Il est difficile de s’échapper de sa condition sociale, écrit-elle. Mais au nom de l’abbé Pierre, parce qu’il nous a sauvé la vie, nous n’avons jamais voulu abdiquer devant la fatalité! » Une extraordinaire leçon de courage.
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