Heinz Konsalik
Natalia
Satovka, un village perdu au coeur de la Sibérie, on croit encore aux malédictions et aux sortilèges. Ainsi nul n’oserait franchir le seuil de la maison hantée depuis 150 ans par la comtesse Albina. Pourtant Tassburg, le jeune ingénieur venu de la ville, décide de s’y installer, et chacun pense qu’il n’en ressortira pas vivant. En pleine nuit, Tassburg est réveillé par une jeune fille qui prétend s’appeler Natalia. Poursuivie par un-homme, fuyant à travers la taïga, elle se cacherait depuis plusieurs jours dans la maison. Devant sa beauté peu commune, Tassburg tombe passionnément amoureux. Mais la mystérieuse et farouche Natalia n’est-elle pas le fantôme de celle qui fut assassinée là jadis, la comtesse Albina Igorevna?
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Celestino Marcilla, Madrilène de famille bourgeoise, a milité à gauche pendant les années qui précédèrent la guerre civile, puis combattu avec une bravoure remarquée dans les milices, puis s'est réfugié en France au moment de la défaite de 1939. Alors une fille – son unique enfant – lui est née, Pascualita, et sa femme est morte. Celestino a emmené sa fille avec lui à Paris, qu'il n'a pas quitté depuis. En 1959, elle a vingt ans, et il en a soixante-sept. Celestino, à Paris, vit de ses rentes, qui lui donnent une certaine aisance. Il ne fait rien, que penser ou rêver politique, passant ses journées à lire et à annoter des journaux et des livres, à écrire des articles de politique ou de sociologie qui sont refusés partout, et un ouvrage qui n'avance pas – au côté de Pascualita, qui n'a qu'indifférence et dédain pour les préoccupations ou plutôt l'obsession de son père.
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