Christi Daugherty
Night School – Fin de partie
Une saison pour aimer, une saison pour mourir. A Cimmeria, la paranoïa a enfin cessé: la taupe a été débusquée, mais à quel prix ! Les pertes sont lourdes et les Nocturnes, un genou à terre, sont obligés de battre en retraite pour panser leurs plaies.
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La mauvaise vie
À chaque étape de sa journée, il se demande s’il ne fait pas fausse route. S’interroge sur l’abîme séparant la « mauvaise vie » qu’il mène, d’une autre, qui aurait pu s’accomplir. Pourquoi vouloir à tout prix reconstituer un simulacre de famille ? Perdre son temps à faire de la radio alors qu’on est doué pour l’écriture ? Devenir spécialiste des princes et des princesses alors qu’on se passionne pour les peuples opprimés ? Et puis il y a les nuits qui, elles aussi, ne devraient pas être celles ce qu’elles sont… Au fil de ces réflexions, le personnage regarde en arrière, et retrouve des moments de son enfance… L’autobiographie la plus juste n’est-elle pas celle de la vie qu’on aurait dû mener ?
La fermeture – 1946 : la fin des maisons closes
13 avril 1946 : la fin des maisons closes. Pierre Mac Orlan déclarait : « C'est la base d'une civilisation millénaire qui s'écroule. » A travers cet ouvrage, Alphonse Boudard, précisément, se penche sur cette civilisation, non seulement en historien des mœurs éprouvé, mais aussi en écrivain, avec la truculence, la gouaille et la verve qu'on lui connaît. Derrière l'inamovible attelage du maquereau, de la pute et du flic, pierre angulaire du système, il nous entraîne de l'âge de pierre à la IIle République, ère de la bourgeoisie triomphante. Nous entrons, avec lui, dans les maisons renommées mais aussi dans celles où les « filles » faisaient plus de soixante-dix passes par jour. Guide avisé, Alphonse Boudard ne nous laisse rien ignorer également des pièces étranges où les pervers assouvissaient leurs vices. Et celle par qui tout est arrivé, Marthe Richard ? Alphonse Boudard a rassemblé son dossier. Et ce qu'il découvre n'est pas triste…
Que sont les siècles pour la mer
Un jour, il y a deux mille cinq cents ans, Nikos le Grec débarqua en Provence et fonda une cité. Elle devint Luciunum, la cité romaine, avant de se transformer en Lourciez, la cité médiévale, et de changer encore au cours des siècles être une ville d’aujourd’hui.
La baie des anges – Tome II – Le palais des fêtes
Le temps a passé. le siècle a enfin commencé. C’est à peine si les frères Revelli, ces Piémontais partis faire leur vie à Nice, se croisent encore. Quand Carlo, l’ancien maçon, construit patiemment un empire du bâtiment, Vincente enchaîne les petits boulots. Quant à Luigi, personne ne sait au juste en quoi consistent ses affaires, plus que louches. Chacun trace sa route, à sa manière – opportuniste, humble ou malhonnête -, fonde une famille… Et subit, au gré de l’Histoire, les chamboulements politiques qui décident des guerres, des amours, des ruptures. Dans ces années furieuses où tout devient possible, l’arbre généalogique bourgeonne, se métisse, s’intègre dans la capricieuse société de l’entre-deux-guerres. L’ombre fasciste grandit et la mort frappe, pour la première fois, un clan plus éclaté que jamais…